Le Canadien est en train de collectionner une filière de caractère

Les Finlandais, pour moi, c’est synonyme de caractère. Nous avons qu’à penser aux équipes nationales, guidées à cette époque par Saku Koivu et Teemu Selanne, qui ont fait belle figure malgré l’absence de talent brut. D’ailleurs, le petit numéro 11 n’a pas arboré cette lettre de noblesse (le «C») pendant une décennie pour le plaisir. Son caractère et son attitude sur la patinoire n’ont jamais fait défaut. Bref, ceux qui le critiquent le font de mauvaise fois, parce qu’il campait le rôle de centre numéro un alors qu’il était en fait un second pivot.

Le Canadien est en quête d’attitude et de caractère et disons que le regard vers les Finlandais est une excellente chose. Artturi Lehkonen a peut-être connu une deuxième campagne un peu plus ardue que sa première au sein de la Ligue nationale, mais sa détermination, sa hargne et son caractère n’ont jamais été remis en doute. Quoique, malgré du temps à l’infirmerie, Lehko a inscrit 12 buts en 66 duels. L’an passé, il s’est arrêté à 18 en 73 matchs.

Cette année, Trevor Timmins et Marc Bergevin ont opté pour un Finlandais lorsqu’ils se sont présentés sur la tribune afin d’appeler le troisième choix au total de cet encan. Jesperi Kotkaniemi a été le premier choix du bleu-blanc-rouge, un Finlandais qui a le caractère de Saku et la charpente de Mikko. Au 35e tour, la Flanelle a opté pour un autre joueur d’origine finlandaise, Jesse Ylonen. En fait, il est né en Arizona puisque jadis, le paternel Juha a évolué avec les Coyotes près de cinq campagnes.

Les deux jeunes hommes se connaissent assez bien, et Ylonen n’a pas été timide lorsqu’il a jacassé de son ami avec un large sourire :

Je suis heureux de me faire repêcher par la même équipe que Kotkaniemi. Il est un très bon joueur. Je n’ai pas de doute qu’il deviendra un très bon joueur pour Montréal dans le futur. Je le connais assez bien. J’ai joué avec lui à quelques reprises pour l’équipe nationale.

N’oublions pas également que Joni Ikonen a été le 58e choix (sélectionné par le Canadien) au total lors de l’encan de 2017. Le sang finlandais coule à flots à travers l’organisation du Canadien de Montréal.

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