Cet été, on s’attend à voir Kent Hughes bouger.
Après tout, le DG du Canadien nous a habitués à des transactions estivales depuis son arrivée en poste et ça devrait encore être le cas en 2024.
Sera-t-il en mesure d’ajouter du talent offensif à sa formation, comme il le souhaiterait? Il a tous les outils pour le faire et c’est clair comme de l’eau de roche.
Selon ce que rapporte David Pagnotta, Hughes aurait aussi d’autres idées sur la table.
Par exemple?
Christian Dvorak et Joel Armia en seront à leur dernière année de contrat en 24-25… Et Kent Hughes serait intéressé à l’idée d’échanger ses deux vétérans.
C’est ce qu’on lit dans l’article qui suit de Pagnotta :
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+ more https://t.co/PS5cEgJurD— David Pagnotta (@TheFourthPeriod) June 26, 2024
Il est difficile de croire que Christian Dvorak a une valeur positive sur le marché.
Le joueur de centre a été blessé plus souvent qu’à son tour dans les dernières années, et il gagne un salaire important à 4.45 M$ par saison pour ce qu’il apporte sur la patinoire.
On a beau vanter ses qualités défensives… Mais on sait aussi que son potentiel offensif est assez limité.
Le cas de Joel Armia est différent, selon moi.
Le Finlandais a connu une bonne deuxième moitié de saison, il touche un montant annuel qui est respectable (3.4 M$) et il a prouvé qu’il peut aider un club en raison de son gabarit et de son jeu en protection de rondelle.
En échangeant l’un des deux, Kent Hughes s’assurerait de libérer de l’argent au niveau de la masse salariale.
Ça pourrait l’aider à signer un ou deux agents libres sur le marché cet été… Et ça lui permettrait aussi d’obtenir au moins quelque chose en retour de Dvorak ou Armia, qui seront libres comme l’air à l’été 2025.
Si le DG ne les voit pas revenir à Montréal après l’été prochain, aussi bien en profiter pour maximiser leur valeur.
Cela dit, j’ai l’impression que la valeur de Dvorak ou Armia pourrait être plus importante à la prochaine date limite des transactions, dans l’optique où les clubs cherchent à ajouter de la grosseur en vue des séries et dans l’optique où les clubs ont souvent besoin de profondeur au centre.
À suivre, donc.