On parle souvent des défaites en prolongation et en tirs de barrage, puisqu’elles apportent des points au classement au Canadien. Mais qu’en est-il des victoires en temps supplémentaire? Elles donnent deux points, mais elles peuvent témoigner d’une difficulté à en finir en 60 minutes de jeu.
Depuis le début de l’année 2020, le Canadien a gagné six des neuf rencontres qui se sont transportées en temps supplémentaire. On voit donc que l’équipe réussit plus souvent qu’autrement à s’en sortir lorsqu’on a recours à la prolongation ou aux tirs de barrage.
Mais six victoires en temps supplémentaire… C’est plus que le nombre de victoires du club en temps réglementaire! Ce n’est arrivé que cinq fois depuis le début de la nouvelle année, tandis qu’on a perdu douze fois en temps réglementaire. Ce n’est pas normal, sincèrement. Si on fait un compte-rendu, ça donne ceci.
- 5 victoires en temps régulier
- 4 victoires en prolongation
- 2 victoires en tirs de barrage
- 3 défaites en prolongation
- 12 défaites en temps régulier
Le Tricolore possède moins de victoires (toutes situations confondues) que de défaites en temps régulier.
Montréal affiche le huitième pire rendement de la LNH, en 2020. Dans une période qui se devait d’être celle qui allait mener le club en séries éliminatoires.
Et là-dedans, on ne parle même pas du sujet du jour : un lot trop important d’avances perdues. Le Canadien se classe au 30e rang de la ligue pour le pourcentage de victoires lorsque l’équipe a les devants après deux périodes.
On s’entend que 64,3%, c’est absolument terrible. 23 équipes ont un rendement égal ou supérieur à 80%. Les Hurricanes et les Panthers mènent la ligue avec 96,2%.
Il faut en venir à l’évidence. Ce club ne sait tout simplement pas comment gagner et n’arrive pas à capitaliser sur ses chances.