David Schlemko a été soumis au ballottage ce midi, et à la suite de ce passage au ballot, une personne s’est un tantinet insurgée contre Marc Bergevin puisque le Canadien a la 4e plus petite masse salariale du circuit (6e, selon Capfriendly) au moment de composer ce billet. Karim Renno, qui paie très cher pour ses billets de saison, a indiqué que cet argent investi n’était pas dépensé sur la glace.
With Schlemko on waivers, the @CanadiensMTL now have the 4th lowest payroll in the NHL. Payroll was also very low last year. There better be a plan here, because I pay through the nose for season tickets and that money is not being spent on the ice right now.
— Karim Renno (@Reenthelawman) January 7, 2019
Ça dérange quoi au juste? Parce que les 4.625 millions donner à Karl Alzner par année, c’est bien dépenser et le produit est meilleur sur la glace? Le plan de Marc Bergevin n’est certes pas de sauver du cash pour le plaisir de la chose, lui qui tasse justement le bois mort malgré les contrats dérisoires qu’ils ont obtenus au préalable. On est juste chez le Canadien, peu importe les dollars qu’empoche un joueur.
Mais ce qui chatouille Renno, c’est le fait que le Canadien soit l’une des trois équipes les plus riches de la LNH, et qu’il ne dépense pas à la hauteur du coffre-fort étoffé. Pourtant, Marc Bergevin gère bien son Canadien. Le DG remplit les missions que fixées par l’organisation : donner un spectacle, être compétitif, avoir de l’attitude ainsi que du caractère et lutter pour les séries. Tous des éléments palpables au sein de cette mouture 2018-19… Sans omettre l’esprit familial installé.
N’est-ce pas ça l’important? Un show. Voir une équipe dynamique qui nous excite? Analyser le comportement des experts qui se développe à travers différents réseaux? Le Canadien propose un produit beaucoup plus alléchant que l’an dernier, et tranquillement, les gens deviennent de plus en plus enthousiastes face à une édition avec autant d’attitude. Par contre, cette équipe manque de bons défenseurs gauchers, elle a une attaque à cinq pourrie et elle n’a aucune super-vedette à l’attaque.
Ouin, pis? Personnellement, je suis emballé à l’aube d’une rencontre puisque je suis conscient, que la plupart du temps, je passerai une belle soirée… peu importe le cash dépensé sur la glace.