Le Canadien ne doit pas «forcer» les retours de Byron et Weber

Les partisans et les journalistes se questionnent présentement à savoir quand Paul Byron sera-t-il en mesure d’effectuer un retour au jeu.

Byron s’est blessé au genou à la mi-novembre. Il a été opéré, il a tenté un retour à l’entraînement en décembre… et il s’est absenté durant plusieurs semaines ensuite.

Il a rejoint le groupe il y a quelques jours et il s’entraîne sans aucune contrainte depuis. Il aimerait revenir au jeu ce soir, mais le CH préfère attendre.

Il faut comprendre que la gestion des blessures n’a pas été parfaite cette année chez le CH.

Byron, justement lui, a poussé un peu trop fort à l’entraînement en décembre. Il n’avait pas pris suffisamment de temps pour bien guérir.

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Brendan Gallagher, qui est revenu au jeu une semaine après avoir subi une commotion cérébrale est retourné sur les lignes de côté durant trois semaines avant de jouer à nouveau.

La dernière chose que le Canadien souhaite présentement, autant au niveau hockey que communication, c’est un retour au jeu trop hâtif dans le cas de Byron.

Surtout que l’on a un peu «forcé» Jonathan Drouin à revenir au jeu le week-end dernier et que le jeu de ce dernier n’est pas très convaincant depuis. Le #92 n’est pas mauvais, mais l’équipe aurait très bien pu se passer de ses services lors des deux dernières rencontres. Je ne vois pas ce qui justifie absolument son retour au jeu.

Weise et Weal sont sur la passerelle et Drouin n’a joué que 11 et 13 minutes lors de ses deux matchs. De plus, il a écopé de deux pénalités mineures en plus d’afficher un différentiel cumulatif de moins-1.

Bref, il n’y a rien qui presse. Il faut prendre notre temps avec les blessures.

D’autant plus que les séries semblent désormais hors de portée.

Ce qui nous amène à Shea Weber, dont la saison est peut-être terminée. Le CH doit être patient avec lui aussi. Il doit surtout penser à avoir son défenseur capitaine en forme pour le mois d’octobre prochain. On doit penser à la santé à long terme de l’athlète d’abord et avant tout…

Et personne ne doit mettre de pression sur les épaules de Weber. Pas même lui, qui pourrait vouloir revenir au jeu trop rapidement!

S’il y a un réel danger de rechute ou d’empirer la blessure, Weber, tout comme Byron, ne doit pas disputer une rencontre. C’est aussi simple que ça. Je vous invite (à nouveau) à consulter cet article si cette gestion des blessures chez le Tricolore vous intéresse.

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