Le Canadien ne mettra pas de pression sur Carey Price pour le faire quitter

Carey Price n’est pas loin d’un retour au jeu. Pour les raisons que l’on connait, le cerbère espère être en mesure de revenir au jeu cette année, notamment pour se prouver qu’il peut encore jouer au niveau de la LNH.

Quant au timing, la balle est d’ailleurs dans son camp.

Et s’il revient en forme, forcément, il y aura des équipes intéressées à ses services. Pas à tout prix, évidemment, mais quand même.

Selon Georges Laraque, le gardien ne veut pas quitter Montréal. Mais est-ce que la situation pourrait changer? Est-ce que l’intérêt d’un club ailleurs dans la LNH pourrait piquer la curiosité de la famille Price?

Darren Dreger, quand il a été questionné sur le sujet, a affirmé que si jamais le gardien devait quitter l’organisation du Canadien, ce ne serait absolument pas sous la pression du Canadien.

Évidemment, sur papier, sortir le contrat de Price (et celui de Shea Weber) des livres comptables du CH ferait mieux dormir Geoff Molson, Jeff Gorton, Kent Hughes et John Sedgwick. Par contre, le CH fera bien les choses.

Le CH l’a supporté on and off the ice depuis le début de l’année, et ce, peut importe la direction en place. Kent Hughes va donc s’informer avec lui afin de voir ce qu’il veut faire pour la suite des choses.

Après tout, si Price veut (ou accepte de) partir, ce ne sera pas simple. Un club devra :

  • Payer son salaire (ou une partie) via un gros morceau de sa masse salariale.
  • Être dans une ville qui plaît à la famille.
  • Avoir les atouts pour convaincre le CH de le céder.
  • Déterminer si son état de santé est assez convaincant pour prendre le risque.

Donc oui, Carey Price sera épié et certains clubs appelleront, mais ça ne veut vraiment pas dire qu’il partira. Son contrat en soi est une sorte de clause de non-échange, en quelque sorte.

Si j’avais à miser sur son départ, je ne le ferais pas. La possibilité existe bel et bien, cependant.

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