Dans les dernières minutes, Elliotte Friedman a tweeté un tableau qui nous explique ce qu’un club qui souhaite offrir une offre hostile à un joueur (en 2023) devra débourser pour y arriver.
Le voici, pour ceux qui sont intéressés.
For those of you who wish for such things, your Summer of 2023 offer-sheet compensation figures: pic.twitter.com/dFy8v8T1MN
— Elliotte Friedman (@FriedgeHNIC) April 27, 2023
Évidemment, dans les dernières années, les offres hostiles n’ont pas exactement été à la mode. Seuls le Canadien et les Hurricanes ont utilisé cette stratégie-là dans les dernières années.
Et dans les deux cas, Sebastian Aho et Jesperi Kotkaniemi ont fini à Raleigh.
Tout ça pour dire que je ne m’attends pas à voir le Canadien utiliser une offre hostile et je ne m’attends pas non plus à voir un joueur du Canadien (Cole Caufield?) être la cible d’une autre équipe.
Mais quand même : la situation peut être analysée.
On sait que ça ferait plaisir au principal intéressé, mais cela ne va pas arriver.
Plusieurs années plus tard, le plan ne semble pas avoir changé → https://t.co/tiAPU3G7mF
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) April 23, 2023
Pourquoi? La raison est très simple : le Canadien de Montréal n’a pas les outils nécessaires pour avoir le droit de faire une offre raisonnable au joueur de centre des Jets de Winnipeg – et pour les menotter au passage.
Le fait que le deuxième choix de 2024 du club ait été échangé aux Coyotes dans la transaction Christian Dvorak bloque le Canadien. C’est le seul choix à venir du CH qui a été échangé et c’est ironiquement survenu en réaction à l’offre hostile de KK.
Notons que le CH pourrait légalement faire une offre de moins de 6 435 186$, mais ce ne serait pas logique : les Jets l’égaleraient. Et oui, le CH peut, sur papier, donner quatre premiers choix, mais il ne le fera pas.
Il ne donnera pas plus de 10 725 314$ par année à Dubois et il ne donnera pas quatre choix de premier tour aux Jets.
Kent Hughes ne pourrait pas simplement prendre le choix de l’Avalanche, obtenu il y a un an, et le refiler dans l’offre. Ça ne fonctionne pas comme ça et s’il veut vraiment faire une offre hostile, il devra aller rechercher son choix en Arizona.
Notons aussi qu’on doit absolument parler des choix de 2024 puisqu’au moment où Dubois verra son contrat venir à échéance (1er juillet), le repêchage 2023 sera officiellement derrière nous.
Mais bon. À la base, je suis persuadé que l’offre hostile n’était pas dans les plans de la direction du Canadien dans le dossier. Si Dubois débarque à Montréal cet été, cela se passera sûrement via une transaction en bonne et due forme.