Si pratiquement tout est en place pour le lancement de la saison régulière de la LNH le 13 janvier prochain, il nous reste quelques petites interrogations importantes à éclaircir. Vous pouvez, dès ce soir, rayer de la liste vos questions par rapport aux rappels de joueurs via la Ligue américaine au cours de la saison. Ou presque.
Période d’isolement pour ceux qui seront rappelés? Donc sept jours d’attente interminable avant de pouvoir insérer un nouveau venu dans la formation? Les joueurs qui feront le saut dans la LNH n’auront pas tous à se soumettre à un tel exercice.
Selon les informations de Chris Johnston de Sportsnet, la LNH ne forcera pas une période de confinement fixe à ces joueurs. Oui, il se pourrait que certains joueurs reçoivent des indications spéciales, mais ce sera du cas par cas.
Le reporter en rajoute en mentionnant que cette technique pourrait avantager des équipes comme le Canadien, les Maple Leafs et les Jets, dont le club-école évolue à proximité.
Selon la règle qui a été mise en place par la LNH et l’Association des joueurs, un joueur devant prendre un vol commercial devra effectivement se soumettre à un isolement de sept jours.
Est-ce qu’on adaptera ce qui a été mis en place pour accommoder les joueurs rappelés? Difficile à dire, mais je vois mal comment une équipe canadienne dont le club-école évolue aux États-Unis (les Canucks avec leur affiliation aux Comets de Utica, par exemple), pourra convaincre qui que ce soit de faire traverser la frontière à des joueurs sans que des précautions soient prises…
This could be beneficial for teams like WPG/TOR/MTL, which operate AHL teams in their home city and will presumably have to adopt NHL-level protocols in order to gain government approval to keep running their affiliates there.
— Chris Johnston (@reporterchris) January 5, 2021
Je me questionne aussi sur le cas des Sénateurs d’Ottawa. Le club-école des Sens évolue à Belleville, à plus ou moins trois heures de route du Centre Canadian Tire. Si le joueur ne prend pas l’avion, mais qu’il doit quand même voyager en auto sur une distance importante (sans passer la frontière), quelle sera la décision? C’est là que le facteur « cas par cas » entre en ligne de compte, à mon avis.