Outre Keith Kinkaid, Christian Folin et Dale Weise, le CH n’a pas à se casser la tête : les gars importants de l’équipe ne seront pas libres comme l’air. Marc Bergevin, qui aura de la marge de manœuvre au niveau salarial, peut donc souffler un brin.
Mais comme vous le savez, il ne peut pas s’asseoir trop longtemps. Pourquoi? Parce que l’année suivante, ce sont de nombreux joueurs autonomes qui proviendront de Montréal. On parle de Charlie Lindgren, de Jordan Weal, de Joel Armia, de Jeff Petry et du premier trio (Brendan Gallagher, Tomas Tatar et Phillip Danault).
La stratégie à adopter dans de telles circonstances n’est pas claire. Est-ce qu’il vaut mieux les signer maintenant? En échanger quelques-uns? Avec la mentalité de « la reconstruction est finie » de Geoff Molson, ce n’est pas idéal.
Quoi donc, alors?
Il n’a pas dit que cela arrivera, donc.
Arpon Basu on TSN690 says he sees the Canadiens being tempted to just let guys like Armia, Tatar and Petry play out their contracts and see what happens. With the current landscape, he doesn't know if they'll be jumping to sign new deals if they're paying 20% escrow next season.
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) September 1, 2020
Ce qu’il faut savoir, c’est que le Canadien n’aura pas beaucoup de marge de manœuvre à partir de 2021-2022. L’espace salarial fondra comme neige au soleil et Marc Bergevin ne pourra peut-être pas resigner tout le monde.
Est-ce que Marc Bergevin veut « tester » ses gars afin de voir qui veut rester? Qui il désire garder? Qui il peut se permettre de garder avec la progression des jeunes? Avec possiblement un parcours supplémentaire en séries?
Possible.
Il existe cependant le risque de tous les voir quitter. Si Danault n’a pas son rôle, que Tatar choke, que Petry n’aime pas l’offensive devant lui, que se passera-t-il?
Je ne vois pas le CH ne pas au moins négocier avec les gars, mais ce serait une stratégie intéressante.