Depuis plusieurs années, le Canadien a littéralement transformé la manière dont le développement des jeunes se passe.
Prenons l’exemple de Victor Mete. Le jeune défenseur du Canadien est arrivé dans la Ligue nationale en ayant comme compagnon de trio Shea Weber. Depuis ce temps-là, il est souvent jumelé à Shea Weber.
Pourquoi? Parce que le Canadien de 2017 a jugé que, tant qu’à le garder à Montréal, il valait mieux lui donner les outils pour réussir.
Malheureusement, ce n’est plus toujours le cas. S’il a été établi que Claude Julien ne travaille peut-être plus pour les bonnes raisons, c’est peut-être parce que l’organisation a effectué une transition en ce sens. Voilà ce que met en lumière Arpon Basu.
The Canadiens’ priorities have clearly shifted; the only question is how drastic that shift is. From @ArponBasu. https://t.co/sJXCoHTN9i
— The Athletic Montreal (@TheAthleticMTL) December 6, 2019
Prenons les jeunes joueurs actuellement. Outre Nick Suzuki, qui a du temps de jeu parce qu’il est l’un des meilleurs attaquants du Canadien, les autres jeunes ne travaillent pas forcément dans les bonnes conditions pour eux.
Ryan Poehling? Il a été rappelé malgré une séquence difficile parce qu’on avait besoin de ses talents. Il n’était pas prêt et a donc été envoyé en bas.
Cale Fleury? Il joue avec Brett Kulak et Mike Reilly, qui ne sont pas exactement des gars de la trempe de Shea Weber. On l’assigne à ces joueurs-là pour ne pas nuire aux victoires des siens. « Je pense que ce serait plus facile si j’avais toujours le même partenaire à la ligne bleue, » a même déclaré le jeune homme.
Cayden Primeau? Il a été rappelé alors que sa courbe d’apprentissage n’était pas terminée à Laval. Pourquoi? Simplement parce que c’est lui qui donne le plus de chances de gagner au CH, outre Price.
Jesperi Kotkaniemi? N’est-ce pas le jeune qui est souvent blâmé par Claude Julien? Oui, c’est bien lui.
Autant Bergevin dans ses rappels que Julien dans l’utilisation de ses joueurs savent que l’équipe doit gagner maintenant pour se donner une chance de rester en poste. Voilà ce que ça donne.