Paul Byron a déjà eu un rôle plus excitant, à Montréal. Depuis le début de la saison, le petit attaquant est pris sur le quatrième trio sans temps de jeu en avantage numérique, ce qui fait en sorte qu’il n’est peut-être pas utilisé de la meilleure des façons. Parmi les réguliers, seul Jesperi Kotkaniemi (13:14) a obtenu un temps de jeu moyen inférieur à Byron (13:40).
David Pagnotta était de passage à TSN 690 ce matin et il a mentionné que le Canadien recevait des appels à propos de Paul Byron.
https://twitter.com/MatthewWords/status/1185532153465114629?fbclid=IwAR2T_c97jPjbGzJ3WAViKy0Acm7KowscLrR1U_UCQ7HTnTpyRF6fRCKGUP8
Il n’est pas l’ombre de lui-même depuis le premier match de la saison régulière, mais il n’est pas non plus une nuisance et son temps de jeu ne l’aide certainement pas.
Marc Bergevin veut-il vraiment se départir de l’attaquant?
Pas plus loin que le 28 septembre 2018, le DG du Canadien lui a accordé une prolongation de contrat de 4 ans qui lui rapporterait 3,4 millions de dollars par saison jusqu’en 2023. À ce moment-là, on se demandait si le terme était justifié, considérant que plusieurs attaquants allaient arriver à Montréal et risqueraient de faire en sorte que Byron ne soit plus indispensable. Ce moment est-il arrivé?
Il pourrait certainement rendre service à une autre équipe sur un troisième trio, mais il faut se demander si un directeur général sera prêt à offrir une compensation légitime qui fera plier Marc Bergevin. Qu’est-ce qu’un prix légitime pour un ailier qui a inscrit 31 points en 56 matchs la saison dernière?
Devrait-on lui donner la chance de rebondir? Faut-il faire place aux jeunes?