Le Canadien se doit de prolonger Nick Suzuki le plus vite possible

Personne n’est à l’abri des offres hostiles. Le Canadien, lui, l’a appris à ses dépens il n’y a pas ai longtemps, alors que les Hurricanes sont allés jouer dans leur cour.

Oui, il l’a appris à la dure, mais ça aurait pu être pire. C’est Jesperi Kotkaniemi qui a été ciblé par une autre formation et pas un Nick Suzuki ou un Cole Caufield.

D’ailleurs, parlant de Nick Suzuki, il deviendra agent libre avec restriction à la fin de la saison prochaine, lui. Et pour éviter qu’une équipe lui dépose une offre hostile, une prolongation de contrat entre les deux camps doit être réglée le plus tôt possible.

Ce dossier doit être une priorité numéro un pour Bergevin.

Mais la différence entre Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi est la suivante : l’un d’eux vaut tout l’argent du monde.

Si une équipe devait déposer une offre à Suzuki, Marc Bergevin l’égalera sans hésiter, peu importe le salaire, le bonus et le terme. Tandis qu’avec KK, c’est un pensez-y bien

Marc Bergevin (et fort probablement le camp Suzuki) ne veut pas en arriver là. Il veut ce dossier clos le plus rapidement possible pour passer à autre chose. Cole Caufield également est RFA bientôt et plus que le dossier du 14 traîne, plus que celui du 22 traînera.

Comme mentionné dans un texte antérieur, est-ce que Suzuki aimerait mieux un contrat pont pour miser sur lui-même ou faire sauter la banque dès maintenant? Si l’option deux est celle voulue par le droitier, il pourrait utiliser le contrat de Nico Hischier comme exemple (7 ans/7.25 M$). Les deux joueurs ont été repêchés en 2017 et les deux comptent un nombre de points par match très similaire.

Par contre, si l’Ontarien demande un contrat à court terme, il pourrait se fier au pacte de Mathew Barzal chez les Islanders (3 ans/7 M$).

Ce qui me fait peur dans son cas, c’est si MB égale l’offre des Hurricanes. Pourquoi? Parce qu’en voyant Kotkaniemi avec un salaire annuel de 6.1 millions de dollars, les demandes salariales de Suzuki seront beaucoup plus élevées.

« Si lui il vaut 6.1 millions de dollars, alors moi je vaux au moins huit millions. » – Nick Suzuki (probablement)

Et il n’aura pas tort de se dire ça. Le seul qui serait perdant dans cette histoire : le Canadien.

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