Le Canadien s’entend avec Joel Armia

On se demandait si Joel Armia allait être de retour dans l’organisation du Canadien l’an prochain. Le Finlandais venait d’écouler la dernière année de son contrat qui le liait au CH et il allait devenir libre comme l’air à l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Mais, on sait désormais qu’Armia ne s’en va nulle part.

L’équipe vient d’annoncer sa signature pour les quatre prochaines saisons. Il touchera en moyenne 3.4 millions de dollars annuellement pour la durée de son contrat. Fait intéressant? Le contrat est identique à celui qu’a signé Paul Byron en 2018.

Armia a été l’un des joueurs les plus utiles au Tricolore dans les dernières séries éliminatoires. Âgé de 28 ans, il touchera une augmentation de salaire de 800 000 dollars. Il commandait un montant annuel de 2.6 millions lors de son dernier pacte qu’il a signé avec le CH.

L’attaquant au gros gabarit est amplement capable de produire offensivement. On l’a bien vu lors du parcours de l’équipe en séries il y a quelques semaines. Ce qui est intéressant dans son cas, c’est qu’il peut aussi être employé en désavantage numérique puisqu’il est assez fiable défensivement.

Rappelons que la dernière saison n’a pas été super facile pour lui, qui a dû passer par la liste COVID-19 à deux reprises. Il a néanmoins eu un impact sur les succès du club lorsqu’il était dans l’alignement. Il avait été l’un des joueurs protégés par Bergevin en vue du repêchage d’expansion, d’ailleurs.

Il faut se demander quel sera le rôle que lui confiera Dominique Ducharme au prochain camp d’entraînement. Pourrait-il former un trio avec Corey Perry et Jake Evans? Pourrait-il être jumelé à Ryan Getzlaf si jamais ce dernier débarque en ville? On aura la réponse à ces questions dans un peu moins de deux mois.

Il s’agit d’une belle signature de la part de Marc Bergevin. Armia était convoité partout à travers la ligue dû à ses récentes performances et le Canadien s’assure des services d’un gars qui est très habile pour contourner ses adversaires en raison de ses habiletés en protection de rondelle et de sa grosseur.

Un problème de moins à régler pour le DG montréalais.

Prolongation

– Maintenant, Marc Bergevin doit s’attaquer au dossier Danault. Les chances de le voir rester semblent être minces, mais Bergevin se doit d’essayer de le mettre sous contrat.

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