L’absence d’une équipe de la LNH à Québec ne fait pas seulement mal aux partisans d’un retour des Nordiques. La Ville de Québec et Québécor ont tout mis en oeuvre afin de ramener l’équipe dans la Capitale nationale, en commençant par la construction d’un amphithéâtre ultra-moderne : le Centre Vidéotron.
Néanmoins, Québec s’est fait couper l’herbe sous le pied par Las Vegas durant l’été 2016 – puisque c’est la ville du vice qui s’est vue octroyée la 31e franchise de la LNH – puis par Seattle, qui se prépare à accueillir une nouvelle formation d’ici 2020.
Bref, les efforts ont été mis en place, mais en vain…
Il n’empêche que cette non-venue fait très mal…
Centre Vidéotron: des pertes de 5,8 millions pour Québec https://t.co/2pm8fahtrA pic.twitter.com/KTuhAR7iBj
— La Presse (@LP_LaPresse) July 27, 2018
Pour remettre le tout dans le contexte, ce sont le gouvernement provincial, la Ville de Québec et Québécor qui ont (principalement) partagé la facture dans le but de construire l’aréna. Le Centre Vidéotron a coûté 370 millions de dollars.
Le gouvernement provincial a mis 185M$, tandis que Québécor et la Ville de Québec en ont eu pour 170M$ dont 33 millions qui provenaient directement de la société de communication.
Depuis septembre 2015, la Ville a rendu 5,7M$ à Québécor, uniquement en loyer, comme le contrat l’indiquait au départ. De plus, l’entente dit que la Ville doit rembourser la moitié des pertes d’exploitation du Centre Vidéotron, jusqu’à concurrence de 2,5 millions, ce que Québec a fait.
Dans les faits, c’est un déficit total de près de 13,9 millions pour Québec si on compte les intérêts sur le prêt de 86 millions de dollars afin de financer le stade.