Le CH ne pensait pas pouvoir signer Juraj Slafkovský pour huit ans

Le Canadien a été assez tranquille sur le marché de l’autonomie lors du 1er juillet. En fait, la seule prise du club a été Alex Barré-Boulet, même si Jonathan Marchessault était dans le viseur du club.

Cela dit, signer un joueur de 33 ans pour cinq ans (ce qu’ont fait les Predators), ça n’avait pas de sens dans l’état des choses à Montréal.

Par contre, ce qui avait du sens, c’était de s’entendre à long terme avec Juraj Slafkovský… et c’est exactement ce que le CH a fait. Slaf a signé un pacte de huit ans et 60,8 M$ pour demeurer en ville jusqu’en 2033.

Signer un jeune joueur prometteur de 20 ans pour huit ans, ça, c’est logique.

Néanmoins, pendant une bonne partie du processus, le CH ne pensait pas pouvoir s’entendre pour huit ans avec le Slovaque. En fait, comme l’a récemment rapporté Kenzie Lalonde (TSN), le club était convaincu qu’il allait pouvoir le signer pour six ou sept ans, tout au plus.

Et quand la possibilité d’un pacte de huit ans a été amenée sur la table, ça a fait le bonheur du DG.

Évidemment, on peut comprendre pourquoi le club avait des doutes. Slaf vient tout juste de prendre son envol dans la LNH et il aurait fort bien pu vouloir attendre de connaître une autre grosse saison pour augmenter sa valeur et éviter de signer à rabais.

Ou, en d’autres mots, éviter de faire ce que Jack Hughes a fait en signant son pacte de huit ans pour 8 M$ annuellement.

On peut se demander si le fait d’aimer jouer à Montréal (et d’avoir une copine québécoise) a pu inciter le Slovaque à s’engager pour la durée maximale dès maintenant. S’il se sent bien en ville et qu’il aime la direction de l’équipe, le fait de signer à rabais peut être un moindre mal pour s’assurer de demeurer en ville aussi longtemps que possible (et pour s’assurer de toucher une grosse somme d’argent pendant plusieurs années).

Parce que ce n’est pas pour rien que Kent Hughes était heureux de le voir signer pour huit ans : à Montréal, on voit grand pour le kid, et on sent que ce pacte-là va bien vieillir dans le temps.

Au lieu de signer un pacte qui terminera en même temps que celui de Nick Suzuki (2030) ou de Cole Caufield (2031), Slaf a préféré s’engager en ville jusqu’en 2033. Et ça, c’est un gros morceau du top-6 de l’équipe qui est réglé pour les neuf prochaines années.

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