La « recette du succès ultime » pour un club de séries, en théorie, est de bien repêcher afin de développer son propre réseau de jeunes joueurs. Ainsi, quand un homme tombe au combat, un produit de l’organisation peut le remplacer rapidement.
Ce n’est toutefois pas le cas du Canadien. L’équipe n’arrive pas vraiment à bien repêcher et/ou développer ses jeunes au même niveau que d’autres organisations, ce qui fait en sorte que l’équipe doit se baser sur les transactions.
Est-ce que c’est une vilaine chose? Ça dépend. Regardez les Jets de Winnipeg. Tous leurs premiers choix – sauf les plus récents – ont bien réussi à s’établir à Winnipeg… mais ils sont présentement à la maison.
Le Canadien, de son côté, est encore en vie. Et si on prend toutes les équipes encore en vie, on se rend bien compte que peu d’équipes sont bâties comme peut l’être le club de Marc Bergevin, qui est en poste depuis huit ans déjà.
Laissons les chiffres parler par eux-mêmes : pas moins de 52 % de l’équipe provient des transactions. Seuls les Coyotes (55 %) ont un plus grand pourcentage.
Columbus also has the most "home grown" draft picks on their team. pic.twitter.com/cA4tFhzW7l
— NHLtoSeattle (@NHLtoSeattle) August 17, 2020
Mention honorable à Paul Byron, l’un des seuls joueurs issus du ballottage à jouer en séries… et à porter une lettre sur son chandail.
Par la force des choses, cela limite l’impact des joueurs signés comme agent libre ou repêchés. 14 % des gars ont été signés, tandis que seulement 29 % des éléments du club sont des produits de la maison.
Ultimement, on peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut bien leur faire dire. Par contre, avec quelques espoirs de qualité et des choix au repêchage en grande quantité, le résultat sera sans doute différent dans cinq, six ou sept ans.
À suivre?