On sait que les Kings amorcent une restructuration (reset) afin de redevenir une équipe du premier tiers, comme ils l’étaient auparavant. Cette organisation a soulevé une Coupe Stanley en 2012 et une autre en 2014, démontrant qu’elle était une dynastie des temps modernes. Une place qu’elle souhaite certes récupérer, mais pour se faire, elle devra se rajeunir et se mettre au goût du jour, soit la vitesse et non pas seulement la robustesse.
Rob Blake devrait donc être un DG très actif sur le marché puisqu’il a dressé son plan depuis la dernière date butoir des transactions. L’un de ses pions somme toute important, Trevor Lewis, devrait quitter lors de la prochaine période d’autonomie puisque celui-ci était déjà placé dans la vitrine lors de la dernière date limite des transactions. Le pacte de Lewis prendra fin à la suite du potentiel tournoi et son retour avec l’équipe n’est pas prévu… Les deux clans n’ont même pas ouvert les discussions, ce qui démontre le plan de la franchise californienne à son sujet.
Lewis n’est pas un joueur de premier plan, mais il reste un attaquant de soutien efficace, qui a rendu de fiers services aux Kings de Los Angeles. Lors des deux dernières saisons, il a passé beaucoup de temps en l’infirmerie, l’empêchant d’atteindre une dizaine de buts, ce qu’il a fait en 2017-18 (14) et 2016-17 (12). On parle ici d’un attaquant de 33 ans très fiable dans les trois zones et qui distribue des mises en échec à outrance versus le temps de jeu qu’on lui octroie. Ce portrait ne vous sonne pas quelque chose? Il est le type de joueur que Marc Bergevin et Claude Julien apprécient beaucoup.
Est-ce que les prises de Bergevin via le prochain marché de l’autonomie pourraient devenir Ilya Kovalchuk et Trevor Lewis?