Le ciel n’aide pas Joshua Roy parce qu’à la base, il ne semble pas s’aider lui-même

Aide-toi et le ciel t’aidera.

Cette vieille expression est encore valide aujourd’hui, sauf que je préfère la version athée : fais ce que t’as à faire et ça va bien aller.

Combien de fois ai-je répété à mes enfants de toujours faire ce qu’ils avaient à faire avant de penser à jouer, sortir dehors, brancher la PlayStation, etc. ?

Si j’étais le père de Joshua Roy, je dirais la même chose à mon fils : fais ce que t’as à faire et le reste va bien aller.

Sur la glace, Roy ne fait pas tout ce qu’il a à faire. Hier, pas mal tout le monde a bien joué. Même le premier trio et Samuel Montembeault, qui ont essuyé quelques critiques sur les réseaux sociaux, méritaient la note de passage après la rencontre. Ce n’est pas un hasard si Gilbert n’a décerné que deux Gilbert du match ce matin sur les ondes de BPM Sports : ses deux Gilbert positifs.

Il n’y avait pas de récipiendaire du « je regrette, mais il doit mieux jouer ».

Sauf qu’il y a un gars qui doit mieux jouer s’il souhaite rester dans la meilleure ligue de hockey au monde : Joshua Roy.

Joshua Roy doit en donner plus s’il souhaite poursuivre sa carrière dans la LNH.
(Crédit: Getty Images)

Hier, il n’a pas récolté de point, il a terminé sa soirée de travail à moins-1, il donné une mise en échec… et il a obtenu deux tirs sur le filet de Linus Ullmark. Au moins…

Cette saison avec le grand club, Roy n’a pas noirci la feuille de pointage en huit parties, affichant un différentiel cumulatif de moins-4. Il a pourtant été rappelé pour son sens du jeu offensif, étant placé avec des joueurs offensifs.

Kent Hughes et Jeff Gorton ont décidé de ne pas apporter d’aide à leur vestiaire, surtout à l’attaque, et Joshua Roy a droit à une autre (dernière ?) chance de se faire valoir. Mais il ne la saisit pas.

Est-il trop lent – autant sur patins que dans ses décisions avec la rondelle – pour s’établir dans la LNH ?

J’aimerais le voir manger les bandes et tout donner sur la patinoire pour pouvoir répondre à cette question-là. Présentement, j’ai plutôt l’impression qu’il y a de l’essence inutilisé dans le réservoir de Roy…

Sent-on vraiment que le jeune attaquant québécois joue avec l’énergie du désespoir et de la dernière chance lorsqu’il saute sur la patinoire ?

En dehors de la glace, Joshua Roy ne semble pas non plus faire tout ce qu’il a à faire. Et je ne parle pas aujourd’hui de ses soirées ou de ses amours…

Le 20 octobre dernier, Roy ne s’est pas pointé à une séance de signatures qu’il avait à l’horaire avec Universe Collectibles. Les organisateurs l’appelaient et le textaient, mais il ne répondait pas à son cell.

Le lendemain, son agent Olivier Fortier avait confié sur les ondes de BPM Sports qu’il était déjà en pourparlers avec les organisateurs pour reprendre bénévolement cette séance ratée. Les fans présents, déçus et fâchés, le méritaient pleinement.

Or, nous voilà cinq mois plus tard et ladite séance n’a pas encore été reprise.

Et rien ne me permet de croire qu’elle le sera sous peu.

J’ai beaucoup de difficultés avec les no-shows, le ghosting, le manque de respect envers les clients d’une entreprise (voire ici les partisans) et les fausses promesses non-tenues. C’est pourquoi j’ai pris quelques minutes hier, lors du balado Stanley25, pour parler de Joshua Roy. L’extrait est déjà placé.

Quel est le but de tout ça ? Faire en sorte que cette reprise de signatures, elle ait lieu. Je me propose même pour l’organiser avec mon boy Max Van Houtte JT.

Revenons au hockey…

Roy écoule présentement l’avant-dernière saison de son contrat d’entrée. J’espère qu’on le retournera bientôt à Laval. Pourquoi ne pas rappeler un gars comme Alex Barré-Boulet à sa place ? Ou Owen Beck ? Ou Sean Farrell ? Ou Jared Davidson ? Ou Lucas Condotta ? Ou Florian Xhekaj ?

Les rappels de la Ligue américaine, ça doit aller au mérite. Présentement, ce n’est pas Joshua Roy qui mérite le plus d’être en haut chez les joueurs du Rocket.

Prolongation

Aussi dans l’épisode (Stanley25) de cette semaine : l’incroyable marketing des Nets de Montréal, les arénas mal entretenus du Québec, le scénario d’une victoire en première ronde du CH sur les Capitals, la patience à avoir avant de pouvoir encourager Ivan Demidov à Montréal, le côté solitaire et tranquille de Patrik Laine, les raisons du départ de Josh Norris, les difficultés d’Emil Heineman, la demande de Luc Gélinas à Chantal Machabée et l’incroyable séquence des Habs.

Bon visionnement !

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