Le contrat d’Anderson n’est pas aussi terrible que certains peuvent le croire

Depuis le début de la semaine, la transaction impliquant Max Domi et Josh Anderson a fait beaucoup jaser dans les chaumières d’ici.

Avec raison. Tout d’abord, parce que Marc Bergevin a comblé un besoin en mettant la main sur un ailier robuste et capable de générer de l’offensive en cédant un attaquant qui, on s’en doutait déjà, n’était pas très apprécié dans l’entourage de l’équipe.

Puis, ensuite, plusieurs ont sursauté quand l’annonce du nouveau contrat d’Anderson a été faite : sept ans, un cap hit annuel de 5,5 millions $. Le contrat le plus généreux de la riche histoire du Canadien octroyé à un attaquant… à ce jour.

Ce qui a suscité l’étonnement, c’est la durée du pacte conclu. Sept ans, ça peut devenir très long si le joueur ne répond pas aux attentes. Encore plus pour un ailier comme Anderson, dont le style de jeu est basé en très grande partie sur son apport physique. En temps normal, leur déclin est plutôt rapide et soudain quand la trentaine se pointe.

Comme CA Sinotte l’a si bien souligné, il faut reconnaître que le contrat du nouveau-venu n’est pas parfait, mais il n’est pas aussi mauvais que certains le disent.

Sur le plan monétaire, l’ailier va encaisser la plus grande part de son salaire lorsque, souhaitons-le, la Covid-19 sera derrière nous et que les matchs de la LNH seront à nouveau devant un public. Bref, lorsque la santé économique de la ligue sera au rendez-vous.

Mais il faut ajouter que, dans le cas où après quatre ans, les choses ne fonctionnent plus, l’option du rachat du contrat pourra être envisagée aisément.

(Source : Cap Friendly)

Même si, dans un monde idéal, tu ne rachètes pas ce contrat avant cinq ans.

(Source : Cap Friendly)

Mais si Anderson explose comme l’état-major semble le croire, il va rapidement devenir une belle aubaine, c’est certain!

L’entente avec Josh Anderson soulève plusieurs questions sur le statut de Brendan Gallagher. D’emblée, il faut se demander si l’ailier a refusé l’offre à long terme du CH.

Si la réponse est positive, on peut s’attendre à des négociations qui vont traîner en longueur. Parce que désormais, il pourra se baser en grande partie sur le contrat de son nouveau coéquipier pour obtenir le sien.

Rendu là, est-ce que ce serait une bonne idée, pour le Tricolore d’avoir beaucoup d’argent investi, sur le flanc droit, sur deux ailiers qui préconisent un style de jeu qui peut changer leur carrière du jour au lendemain?

Gallagher a un argument de taille de son côté : il a deux saisons de 30 buts à son actif et sans la pandémie, il aurait peut-être eu une troisième consécutive à ajouter à son tableau.

Et on peut parier que Marc Bergevin tient à régler ce dossier pour que ça ne devienne pas un mélodrame cacophonique au cours des prochains mois.

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