Le contrat de Kevin Labanc sème la frustration chez les agents

Kevin Hayes a connu une saison de 54 points en 71 matchs, cette saison, entre les Rangers de New York et les Jets de Winnipeg. Suite à celà, l’attaquant a signé un pacte de 7 ans et 7 millions de dollars annuel avec les Flyers. Au-delà de cette saison, l’Américain de 27 ans a frappé la barre des 40 points à trois reprises et a frôlé celle des 50 en 2016-2017. Néanmoins, il a signé un contrat très lucratif qui a semé le doute sur les réseaux sociaux.

D’un autre côté, Kevin Labanc a connu une belle éclosion avec les Sharks de San Jose, en 2018-2019. Performant, efficace et constant, le jeune homme de 23 ans a inscrit 56 points en 82 matchs, un rythme de production légèrement inférieur à celui de Hayes. Labanc en est à sa troisième saison et lors de sa deuxième, il avait atteint les 40 points.

Il a ensuite signé un contrat d’un an et un million de dollars avec les Sharks de San Jose.

Évidemment, les circonstances sont différentes et les situations divergent notamment en raison de l’âge, de l’expérience ou du statut d’UFA/RFA. Par contre, le contrat de Labanc est inhabituel : dans une situation comme la sienne, un joueur va habituellement vouloir signer un contrat-pont de deux ou trois ans pour prouver sa valeur ou encore accepter une moyenne annuelle plus basse pour s’assurer une entrée d’argent pour les 7 dernières années (Viktor Arvidsson).

Et les agents des joueurs ne sont pas très contents. Tel que rapporté par TVA Sports, Elliotte Friedman a rapporté une levée de frustration dans la LNH envers le directeur général des Sharks Doug Wilson.

Selon eux, ce contat a le potentiel de créer un précédent et d’affecter la valeur des jeunes joueurs du circuit.

Évidemment, un joueur va toujours se défendre grâce à des comparatifs et lorsqu’un jeune homme de 23 ans qui vient d’inscrire 56 points ne touche qu’un million de dollars pendant une saison, c’est nocif à la valeur d’autres joueurs dans des situations similaires.

Friedman mentionne que certaines équipes sont frustrées de la stratégie de Doug Wilson… Mais au final, ce n’est pas justifié. Le DG des Sharks a bien joué ses cartes et s’il s’en sort indemne, ce sera grâce à sa gestion d’effectifs et à ses qualités de négociation.

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