Le départ de Phillip Danault fait mal à Brendan Gallagher

On entend beaucoup parler de l’effet de la perte de Phillip Danault sur les joueurs de centre de l’organisation du Canadien. Et c’est vrai, la perte du Québécois donne d’immenses responsabilités à des Nick Suzuki et Jake Evans de ce monde. Même Christian Dvorak, qui était censé remplacer Danault, ne fait pas le travail présentement.

Mais le grand oublié dans toute cette histoire est Brendan Gallagher.

Pendant des années, Gallagher a connu de la stabilité au sein de son trio. Et ça fonctionnait. Avec Danault et Tomas Tatar, Gallagher se chargeait de missions défensives tout en étant capable d’être productif offensivement. Ce n’était pas des vedettes, mais ces trois-là faisaient amplement le travail ensemble.

Mais aujourd’hui, Gallagher se retrouve seul sur son île.

Danault est partie à Los Angeles et Tatar est partie au New Jersey. Gallagher, le seul qui est resté, a déniché un énorme contrat qui a en quelque sorte bloqué le futur de Danault à Montréal.

On s’entend, peut-être que Phillip ne voulait tout simplement pas resigner avec le Canadien non plus.

Le problème, c’est que le contrat de Gallagher ne fit plus réellement avec la position du Canadien. Montréal sera fort probablement en reconstruction pour quelques années, et bien que le petit #11 soit un bon leader, il est souvent blessé et il ne performe tout simplement pas en ce moment.

Non seulement cela, mais il est maintenant possible de se demander si le Canadien sera en mesure d’échanger Gallagher, qui est dans la première année de son contrat de six ans qui lui rapporte en moyenne 6,5 millions par saison.

Le Canadien aura fort probablement de la place sur la masse salariale au cours des prochaines années, donc l’idée de retenir une partie du salaire de Gallagher n’est pas mauvaise. Mais plusieurs veulent déjà que l’organisation fasse de même avec Carey Price, pour lui donner la chance de remporter une Coupe Stanley avant la fin de sa carrière.

Et retenir du salaire, c’est bien beau, mais le faire pendant six ans, ça commence à être long. Qui sait où sera le Canadien en 2025-2026? Peut-être qu’il aura besoin d’espace sous la masse salariale à ce moment.

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