Parfois, un directeur général réalise de bons coups… et de moins bons. Marc Bergevin a déposé un accord démesuré de 23.125 millions $ sur cinq ans à Karl Alzner. Le DG dévie un brin la question lorsqu’on lui parle de cette signature. Ce n’est toutefois pas le cas de Brad Treliving, qui a avoué sans aucune timidité son erreur quant à l’ajout de James Neal à sa formation. Un pacte de cinq ans et 28.75 millions de dollars (il lui reste encore 4 ans à 5.75 millions $ par campagne). C’est une montagne de billets, ça… Un contrat monstrueux pour un joueur en pente descendante.
#Flames GM Brad Treliving on James Neal: «I don’t think it takes a rocket scientist to say this isn’t how we projected things to go.»
— Kristen Anderson (@KdotAnderson) 22 avril 2019
Une réponse franche et directe du patron des Flames de Calgary. Des propos qui ont sans doute fait mal à l’orgueil de Neal.
Neal, c’est un «gros» total de sept petits buts (et 19 points) en 63 rencontres avec les Flames de Calgary. Lors des éliminatoires, où les Flames se sont fait montrer la porte de sortie en cinq matchs alors qu’ils étaient les favoris, Neal n’a obtenu aucun point en quatre matchs. Mais pourquoi n’a-t-il pas joué les cinq parties? Parce que Bill Peters, l’entraîneur des Flames, l’a envoyé dans les gradins. Ouch. L’étoile Neal n’est plus aussi reluisante que jadis, disons-le.
Ce fut difficile, je n’avais jamais été retranché auparavant. Ç’a été dur à accepter, mais il importe d’aller de l’avant et d’être honnête avec moi-même. Maintenant, j’aurai l’occasion de m’entraîner durant l’été et de revenir en force. J’ai quelque chose à prouver. […] J’essaie de rester positif. Je suis en santé et je veux me retrouver au niveau où je dois être. – Neal
Neal a BEAUCOUP de choses à se faire pardonner, souhaitons qu’il soit en mesure de le faire.