Ce matin, déjà plus de la moitié du camp d’entrainement est derrière nous. Bientôt, nous aurons la confirmation de l’identité des joueurs qui vont enfiler l’uniforme le 13 janvier, face aux Maple Leafs, ainsi que de ceux qui formeront le fameux taxi squad.
Pour nous, amateurs de hockey, le point culminant du week-end sera la possibilité de voir, demain soir, le match intra-équipe en direct à la télévision.
Enfin, le retour du hockey de la LNH est vraiment imminent!
Tout est au beau fixe autour du Canadien en ce moment : les jeunes Suzuki, Kotkaniemi et Romanov font tourner les têtes et on parle beaucoup des nouveaux-venus qui auront un grand rôle à jouer dans les succès de l’équipe.
Pourtant, François Gagnon a entièrement raison : tôt ou tard, le statut de Phillip Danault va revenir alimenter les conversations, au point de devenir une distraction.
Le #CH et ses partisans sont remplis d'espoir à l'aube de la saison 2021. C'est normal. L'équipe a été grandement améliorée et tout va bien au camp. Seul nuage dans le ciel bleu-blanc-rouge, le dossier Danault. Ma chronique: https://t.co/kT3LUHWe8K
— Francois Gagnon (@GagnonFrancois) January 8, 2021
La bonne nouvelle, c’est que le fait que tous les points de presse ont lieu par Zoom, le principal intéressé n’a pas à répondre régulièrement à des questions sur le sujet.
Tout de même : plus ça va s’étirer, moins ça servira la cause de qui que ce soit.
Danault est un fier soldat, un joueur qui fait partie du noyau de l’équipe. Son importance est telle qu’il est encore réuni à Tatar et Gallagher, avec qui il a eu beaucoup de succès.
Le problème, pour lui, c’est que dans le contexte économique actuel, il aura de la difficulté à aller chercher le maximum sur le plan monétaire. Et comme François Gagnon le souligne, ce ne sera pas nécessairement mieux ailleurs dans la LNH.
Marc Bergevin est en quelque sorte menotté de son côté : même s’il ne gère pas son équipe en fonction de l’humeur des partisans, perdre une figure populaire comme Danault serait une pilule très difficile à faire avaler aux fans.
En plus, au moment de rédiger ce texte, le DG du Tricolore n’a que six attaquants sous contrat pour la saison 2021-2022.
(Capture d’écran : Cap Friendly)
Oui, le CH va s’entendre avec Kotkaniemi et Lehkonen, vu qu’ils seront joueurs autonomes avec restrictions. Et on peut s’attendre à ce que Caufield vienne s’ajouter à ce portrait à un prix raisonnable.
Et on sait que certains des joueurs dont le contrat se termine à l’issue de cette saison devront quitter. Mais Danault a tout de même sa place.
Bref, que se passera-t-il? Si l’objectif est de garder Danault avec l’équipe pour longtemps, deux scénarios sont particulièrement plausibles à mon avis.
Le premier, les deux parties s’entendent bientôt, afin d’éviter les distractions, sur un contrat à court terme, afin qu’à la fin de celui-ci, un pacte à plus long terme (et possiblement à un prix plus élevé) soit signé.
L’autre, c’est d’attendre après le repêchage d’expansion, même si ça fait trop de bruit autour de l’équipe. Si, par exemple, un Paul Byron ou un autre joueur avec un bon salaire s’en va à Seattle, ça libèrera de l’argent pour conserver facilement le centre québécois au prix qu’il s’attend à recevoir.
Est-ce que la situation entre Danault et le Canadien est idéale? Non! Faut-il paniquer? Non plus!
Mais malheureusement, il faut se préparer à l’éventualité que ça pourrait se régler à la dernière minute.