Le gagnant de la division canadienne a peu de chances de rester au Canada

Il y a quelques semaines, Pierre LeBrun rapportait que l’équipe canadienne qui allait gagner le « titre de sa division » en gagnant l’affrontement de deuxième ronde allait possiblement devoir s’exiler aux États-Unis pour la troisième ronde ou la finale de la Coupe Stanley.

Il a donc apporté des précisions dans le dossier dans le texte ci-dessous.

Ce qu’il raconte n’a rien de bien étonnant : si ça continue ainsi, les chances de voir le club canadien qui sortira de sa division rester au pays sont minces. Après tout, dans deux mois, nous ne serons sans doute pas en position de rouvrir les frontières du pays.

Pour des fins de comparaisons, en raison des restrictions d’aller jouer aux États-Unis et de revenir au pays avec une autre équipe, les Blue Jays de Toronto ont déjà annoncé officiellement qu’ils seront aux États-Unis jusqu’à la fin du mois de mai. On s’attend à ce que ça se prolonge.

Résultat? Plus que jamais, le club canadien devra sans doute aller s’établir aux États-Unis alors qu’il ne restera que quatre équipes en vie.

Ce qu’il faut se demander, c’est où le club s’établira. En théorie, un lieu proche de la maison devrait être choisi (Buffalo pour les Leafs, New Jersey pour le Canadien, etc.), mais ce n’est pas une science exacte.

Dans les faits, puisqu’un club de l’Est pourrait affronter un club de l’Ouest, relocaliser l’équipe dans un lieu plus proche pourrait être logique. Par exemple, si le Canadien affrontait le Colorado, pourrait-il s’établir en Arizona? Ça limiterait les déplacements.

Ceci dit, il faut considérer deux aspects :

  • Soit les matchs seraient tard en soirée pour les amateurs ou tôt en après-midi pour les joueurs afin que les matchs soient à de bonnes heures pour les téléspectateurs.
  • Une fois dans une ville, l’équipe ne devrait pas déménager.

Prenons un scénario où le CH jouerait contre le Colorado et s’établirait en Arizona. Il serait pris à Glendale en finale de la Coupe Stanley, et ce, même si son adversaire en finale de la Coupe devait être un club de l’Est comme les Bruins.

Et dans un tel cas, personne ne gagnerait au change. Il faudra donc bien choisir dès le début afin de ne pas être pris.

Tout cela, ça fait en sorte que présentement, la LNH n’a pas terminé son calendrier des séries.

Selon Pierre LeBrun, elle attendra quelques semaines avant de le finaliser, question de voir où en est le Canada.

Le plan est évidemment de faire jouer le club canadien dans sa ville, mais ça risque d’être compliqué.

Après une finale de la Coupe Stanley 2020 au Canada sans équipe canadienne, pourrait-on voir une finale avec une équipe canadienne sans aucun match au nord de la frontière?

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