« Le hockey est pour tout le monde » : les commentaires de Jordan Harris font jaser

• Partagez

Au cours de la fin de semaine, le journaliste Simon-Olivier Lorange (La Presse) a publié le fruit d’une excellente entrevue réalisée avec le défenseur américain Jordan Harris.

Vous pouvez consulter le papier ici.

Ce qui ressort beaucoup de l’article, c’est le fait qu’il veut vraiment s’imprégner de la culture montréalaise. Harris est de ceux qui prennent des cours de français pour devenir bilingue.

Pourquoi? Parce qu’il a toujours voulu apprendre.

Celui qui «pourrait être président des États-Unis s’il n’était pas hockeyeur» a vraiment un tempérament différent des autres. Il est vraiment ouvert sur les autres et il s’intéresse à ce qui se passe dans le monde.

Cela fait en sorte que le gars, qui est brillant comme pas un, a des opinions… et il n’a pas peur de parler quand le moment s’y prête.

La discussion a tourné vers le fait qu’Ivan Provorov a récemment refusé de porter un chandail visant à supporter le mouvement LGBTQ+ et que cela a fait reculer les Rangers par la suite.

Et Harris n’a pas eu peur de dire ce qu’il avait à dire.

On prêche que le hockey est pour tout le monde, mais l’est-il vraiment?

Les actions des Rangers et de Provorov montrent qu’il y a beaucoup de choses qui se passent derrière les portes closes et qui font en sorte que l’acceptation, dans le hockey, n’est pas pour tout le monde. – Jordan Harris

Ce n’est pas tout le monde qui a osé tenir de tels propos puisque bien des gens ont proposé une réponse issue de la fameuse cassette. Mais Harris n’a pas vu le problème à parler – ce qui est bien. Qu’importe son opinion, on veut entendre les gars parler.

Depuis, la réponse a été traduite et les anglophones ont pris conscience des propos du défenseur dans La Presse. Il fait donc jaser en masse en ce moment sur les réseaux sociaux.

Pour celui dont le père est noir, le fait de voir la LNH faire la promotion d’un maximum de joueurs diversifiés serait idéal. Ainsi, les gens seraient plus représentés et cela mènerait à plus d’acceptation.

Si plus de gens disent ce qu’ils pensent, ce sera un pas dans la bonne direction.