Le Jeff Petry 2.0 a été conçu par Shea Weber et Luke Richardson

La saison passée, Jeff Petry a connu sa meilleure campagne au niveau offensif avec une récolte de 46 points. Lors de l’absence de son capitaine Shea Weber, il s’est rapidement imposé comme la pièce maîtresse de la brigade défensive, lui qui a conclu la campagne avec un temps moyen d’utilisation de 23 minutes 07, bon pour le 30e rang des défenseurs les plus utilisés du circuit. Claude Julien l’utilisait à toutes les sauces, même un peu en désavantage numérique.

On peut critiquer Petry parce qu’il est erratique défensivement, mais offensivement, il apporte son lot de soutien à son équipe. Cette année, il joue moins «stressé» puisque Marc Bergevin et Claude Julien lui ont donné Ben Chariot, qui prend soin du côté défensif et robuste. Chariot est une GROSSE amélioration versus Jordie Benn et c’est Jeff Petry qui en profite, lui qui n’a pas à se soucier de son coéquipier autant que l’an dernier.

Petry est un homme humble et ce n’est pas lui qui se vantera du nouveau joueur qu’il est devenu depuis qu’il enfile l’uniforme du Canadien de Montréal. Depuis 2015, il est un fier membre du Tricolore et il s’impose aujourd’hui comme l’un des piliers du groupe. Depuis ce temps, le Canadien n’a plus du tout le même visage, et comme l’a souligné avec justesse Jonathan Bernier, Petry non plus n’est plus le même. Il a lui aussi subi une transformation majeure. Claude Julien ne s’est pas gêné pour justement l’encenser.

Il est beaucoup plus complet. On sait qu’il patine bien et qu’il peut effectuer de bons jeux. Mais il prend de plus en plus de fierté à bien faire défensivement. On le voit même distribuer de bonnes mises en échec de temps à autre. C’est quelque chose que je n’avais pas vu souvent de lui, même à l’époque où j’étais dans l’autre camp. – Julien

À ce sujet, Petry a indiqué que l’absence de Shea Weber, en raison de blessures, lui a permis de s’ajuster et de jouer un rôle différent. Il ne faut pas omettre l’arrivée de Luke Richardson, qui est venu enseigner de façon différente, ce qui a permis à Petry de s’améliorer encore et encore. Mine de rien, Richardson demeure toute une embauche!

Le numéro 26 est l’un des rouages principaux du club, mais on semble timide de le hurler à outrance. Depuis le début de cette saison, Petry est le meilleur joueur du club avec Jonathan Drouin, puis certains le considèrent même comme le nouveau défenseur numéro un de l’équipe. Pas trop mal pour un gars obtenu en retour des choix de 2e et 4e ronde.

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