En juin 2017, les Golden Knights ont su se bâtir une équipe qui a été, à la surprise de plusieurs, compétitive dès ses premiers coups de patin. Au point de se rendre en finale de la Coupe Stanley.
George McPhee, qui était alors le DG aux commandes de l’équipe, a su transiger pour mettre la main sur des actifs intéressants. C’est de cette façon qu’il a pu, par exemple, mettre la main sur des joueurs comme Shea Theodore, Reilly Smith ou Alex Tuch, entre autres.
Quand l’expansion avec Seattle a été officialisée, plusieurs observateurs se sont entendus pour dire que les DG de la LNH ne se feraient pas avoir deux fois, en payant un prix parfois élevé pour conserver leur noyau.
La pandémie de la Covid-19 a complètement changé la donne. Désormais, Ron Francis, le DG du Kraken, a un pouvoir de négociation très intéressant auprès de ses homologues.
Le directeur général Ron Francis en est convaincu. https://t.co/34S49V5t06
— TVA Sports (@TVASports) November 1, 2020
Francis a l’avantage de bâtir sa nouvelle équipe avec une page blanche. Il peut donc jongler pour accepter «d’aider» un homologue pris à la gorge avec un plafond salarial stable, en prenant un contrat onéreux… en autant qu’en retour, on lui donne un incitatif très intéressant, bien entendu!
Je pense que l’on peut dire, sans trop se tromper, que Julien BriseBois aimerait beaucoup pouvoir compter sur le Kraken dès maintenant pour libérer le Lightning du contrat de Tyler Johnson ou de Yanni Gourde!
Mine de rien, Marc Bergevin pourrait bien décider de lâcher un coup de fil à Ron Francis afin de protéger le noyau de son équipe.
Pour la saison 2021-2022, le DG du Canadien a déjà 65 millions $ d’investi en salaire sur 14 joueurs. Il devra s’entendre avec Lehkonen et Kotkaniemi, qui seront joueurs autonomes avec compensation. En plus, il doit statuer sur le sort de, entre autres, Tomas Tatar et Phillip Danault, qui peuvent potentiellement tester leur valeur sur le marché des joueurs autonomes sans compensation.
Et on peut parier que Bergevin va tout faire pour retenir Danault, mais il devra tenter de se départir d’un salaire pour assurer sa marge de manoeuvre.
Bref, le DG du Tricolore a 14 choix en banque pour le repêchage de 2021, dont six dans les trois premières rondes. Il pourrait très bien se servir de ceux-ci afin d’inciter Ron Francis à repêcher, par exemple, un Paul Byron, dont le cap hit est de 3.4 millions $.