Le Lightning n’a actuellement que 712 $ de disponibles sous le plafond salarial

Par la peau des fesses.

Voilà comment on peut résumer la façon dont le Lightning est parvenu à se conformer au plafond salarial hier après-midi.

Après avoir remporté une Coupe Stanley malgré 18 millions $ en salaires de plus que la limite permise – en séries, la limite tombe -, voilà que le Lightning récidive. Même après avoir vu son troisième trio au complet partir durant l’été (Gourde, Goodrow et Coleman), Julien BriseBois a encore une fois eu besoin de stratégies comptables afin de respecter le plafond salarial imposé par la convention collective.

Comment le DG des Bolts est-il parvenu à faire fitter 88,4 millions $ sous le plafond de 81,5 millions $? En inscrivant le nom de Brent Seabrook, dont la carrière est possiblement terminée, sur la LTIRde même que celui de Gemel Smith sur ce que l’on appelle la season opening injured reserve. Seabrook permet au Lightning de dépasser le plafond salarial de 6,875 millions $ et Smith, de 25 862 $.

En jonglant ainsi, BriseBois permet à Jon Cooper d’avoir avec lui deux gardiens de but, 13 attaquants et sept défenseurs, soit un d’extra à chaque position.

Croyez-le ou non, mais suite aux tactiques comptables de BriseBois, le Lightning possède un lousse de… 712 $!

Sa masse salariale effective en date d’aujourd’hui est de 81,499288 millions $.

Merci à CapFriendly pour l’information.

Je me demande si Nikita Kucherov est déjà en train de penser au modèle de son prochain t-shirt estival…

Je me demande aussi si le Lightning sera en mesure de rappeler des joueurs en cas de blessures mineures…

Le Canadien, lui, a ce matin une masse salariale de 91,951 millions $, soit environ 10 millions $ de plus que la limite permise. Seul le nom de Carey Price a été inscrit sur la LTIR pour l’instant. Shea Weber n’y apparaît pas. Pas encore du moins.

Il pourrait toutefois y faire son apparition si Carey Price est en mesure de revenir au jeu en cours de saison.

À noter que la récente prolongation de contrat de Nick Suzuki pourrait donner quelques maux de tête à Marc Bergevin (ou à son successeur) l’an prochain. Mais on n’est pas rendu là.

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