L’expérience Mattias Norlinder à Montréal n’a jamais fonctionné.
Les attentes étaient beaucoup trop élevées à son endroit avant qu’il ne décide de faire le saut en Amérique du Nord et il n’a pas été capable d’y répondre.
Résultat? Même si le CH lui a offert un contrat, on parle de la possibilité de le voir retourner en Europe. Si ça se concrétise, il aura disputé au final six matchs dans l’uniforme du Canadien… Et 123 parties dans celui du Rocket de Laval.
Son ancien club, le MODO Hockey, est intéressé à l’idée de le ramener en Suède.
Et à ce niveau-là, il est (insérez l’adjectif que vous voulez) de voir que le MODO Hockey a lancé une campagne de financement auprès de ses partisans pour avoir l’argent nécessairement afin de mettre Norlinder sous contrat.
Ça ne s’invente pas… Et le pire, c’est qu’il y a déjà 40 000 $ US qui ont (déjà) été amassés pour le rapatrier au sein de la formation :
MoDo Hockey (SHL) are crowdfunding their signing of Mattias Norlinder via their fans, raising 400,000 SEK ($40,000 USD) in the first 10 hours 💰
(h/t @Sz1909_Szemberg) pic.twitter.com/zTA5G9hhTd
— B/R Open Ice (@BR_OpenIce) September 2, 2024
Un club qui demande l’aide financière de ses propres partisans pour mettre un joueur sous contrat… Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Tous sports confondus.
Et j’ai de la difficulté à me dire que ça projette une belle image du club qui est situé à Örnsköldsvik en Suède.
Ça fait ordinaire pas mal.
Ça démontre que l’organisation n’a pas l’argent nécessaire pour espérer améliorer la formation en vue de la prochaine saison et je ne peux pas m’imaginer que les dirigeants de la ligue sont super contents de voir ça aujourd’hui sur les réseaux sociaux.
Imaginez 30 secondes. Geoff Molson se présente devant les médias au Centre Bell demain… Et il demande aux partisans de cotiser pour payer le contrat de Patrik Laine lors des deux prochaines saisons.
Évidemment, ça causerait la zizanie en ville et j’ose croire que c’est la même chose pour les partisans du MODO Hockey.
Quoique, à voir le montant qui a déjà été récolté, on semble aimer l’idée là-bas…