L’idée d’échanger des gars comme Ilya Kovalchuk, Tomas Tatar, Marco Scandella ou Nate Thompson circule abondamment sur les réseaux sociaux. En raison de la position du Canadien au classement, il est logique de voir le nom de ces joueurs-là circuler.
Par contre, il y a une petite gêne à se garder quand vient le temps de jaser de Carey Price ou de Shea Weber. Les deux piliers de la formation de Claude Julien ont été classés dans la catégorie des intouchables par Marc Bergevin, ce qui fait en sorte qu’il faut prendre ces rumeurs ou ces idées-là avec un grain de sel.
Mais cela ne nous empêche pas d’en avoir pour autant.
Tel que mentionné par Guy D’Aoust dans sa chronique, Shea Weber pourrait, dans le bon contexte, rapporter plus en espoirs au Canadien que ce qu’il apporte présentement sur la glace. Sa valeur marchande ne sera probablement jamais bien bien plus haute qu’en ce moment puisque l’âge fera son effet un jour ou l’autre.
🏒Le Canadien tutoie l’élimination depuis deux semaines déjà. À la date limite des échanges, Bergevin sera dans le camp des vendeurs. Avec du flair, Weber pourrait lui permettre de réaliser un autre coup fumant, à la Pacioretty.
Un texte de @gdaoust_rc ⬇ https://t.co/IYnczgKtRi
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) February 7, 2020
Claude Julien ne gagne pas en habillant ses vétérans et les jeunes ne sont pas prêts à le faire. Comme le souligne le chroniqueur de Radio-Canada, il est difficile de croire que l’apport de Weber sur la glace sera aussi important que présentement au moment où les jeunes seront prêts à aller à la guerre pour de vrai et à faire gagner l’équipe.
Dans ce contexte-là, Marc Bergevin pourrait profiter des besoins de certaines formations (et de son espace sous le cap salarial, qui est un atout qui n’est pas utilisé à sa pleine portée) pour marchander Weber. Il est certain que certaines équipes répondraient à l’appel. Des équipes comme les Stars, les Oilers, les Flyers (avec qui il a signé son gros contrat, d’ailleurs) et les Islanders pourraient bien lâcher un coup de fil au Canadien dans l’éventualité où il serait placé dans la vitrine. On parle ici d’équipes qui ont certains atouts pour séduire Bergevin.
Une chose est certaine : s’il a à être échangé, le meilleur moment, c’est maintenant. La question à se poser : maintenant ou jamais?