Le Rocket est (encore) en voie de rater les séries éliminatoires. Le club-école du Canadien occupe présentement le huitième et dernier rang de la North Division, plusieurs points derrière les équipes qui se battent réellement pour une place en séries.
On a beaucoup blâmé le rappel et le départ de certains attaquants. Scherbak et de la Rose ont été réclamés au ballottage, alors que Chaput et Agostino ont passé plus de temps que prévu avec le grand club.
Mais une statistique concernant les défenseurs du Rocket a de quoi nous jeter en bas de notre chaise. Pas moins de 16 défenseurs ont été utilisés par Joël Bouchard depuis le début de la saison. C’est énorme.
Les Americans de Rochester, qui trônent au sommet de la division du Rocket, n’en ont utilisé que 12 eux. Charlotte et Grand Rapids aussi…
Il y a eu tellement de rappels et de blessures (à Montréal et à Laval) que la constance n’a jamais pu être établie derrière à Laval. Sans compter le départ de Simon Després! Et pourtant, on nous répète depuis quelque temps que c’est la force du Rocket, la brigade défensive…
Quand on regarde à l’attaque, c’est presque aussi «pire». 21 attaquants ont disputé au moins une rencontre avec le Rocket depuis le début de la saison. Les rappels, les blessures, le départ de Plekanec, les try-outs… Nombreuses sont les raisons.
Quant aux gardiens de but, ils ont été quatre à jouer pour le Rocket depuis octobre.
Au final, il faut donc en tirer une conclusion évidente : Il ne faudra pas blâmer Joël Bouchard à lui seul pour justifier la non-participation du Rocket aux séries d’après-saison.
Reste qu’au final, on souhaite voir le club-école du CH en séries plus qu’une fois tous les dix ans. C’est ce que l’on reprochait à Sylvain Lefebvre…
Et si c’est bon pour pitou, c’est bon pour minou.