Comme c’est le cas pour plusieurs entreprises, la LNH était une business en pleine expansion… mais la COVID-19 a décidé de s’inviter dans le portrait afin de freiner cet élan-là.
La preuve que la LNH était bien partie, c’est le fait que le plafond salarial devait monter de plusieurs millions de dollars. En fait, selon ce qui circulait avant la crise, une hausse de 2.5 à 6.7 millions de dollars était dans les plans de la LNH, ce qui démontre qu’elle allait vraiment dans la bonne direction au niveau financier.
Finalement, la décision aurait été prise : le plafond devrait rester au même niveau. C’est ce qu’affirme Andy Strickland, un journaliste qui travaille sur le beat des Blues de Saint-Louis.
This was told to me this morning by a prominent #NHL agent. There have been many ideas and scenarios presented to the players including the cap staying flat. At this point there are several variables that will determine the cap number for next season.
— Andy Strickland (@andystrickland) April 17, 2020
Toujours selon les propos de Strickland, c’est un agent influent du monde du hockey qui lui aurait relayé l’information. Plusieurs scénarios auraient été présentés par la LNH aux joueurs et c’est celui d’un plafond qui ne bougerait pas qui serait le plus logique dans les circonstances présentement.
Cela ne veut pas dire que les autres idées seront forcément rejetées, mais cela veut dire que celle de rester à 81.5 millions de dollars est, au moment d’écrire ces lignes, la plus logique. Cela pourrait aussi être la solution la plus logique pour plusieurs années encore.
On se souviendra qu’au moment où une hausse importante avait été annoncée, tout le monde s’était dit que Marc Bergevin était désavantagé par la situation. Après tout, le CH perdait sa marge de manoeuvre face à des équipes prises à la gorge par le plafond.
Voici pourquoi → https://t.co/ZadgfgnSRp
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) March 6, 2020
En ayant un plafond plus bas et un proprio qui est riche, Marc Bergevin retrouve ainsi sa marge de manoeuvre en s’assurant que son proprio ait de l’argent à dépenser (plus que d’autres, du moins) et que le plafond lui donne un avantage sur les autres.
Est-ce qu’une situation à la Joel Armia se représentera? À voir.