Le plan serait maintenant de jouer dans les 31 arénas de la ligue (avec des fans)

Il y a quelques jours à peine, on disait que le plan de la LNH était de jouer dans des bulles qu’on pourrait qualifier de partielles. Le principe, c’était d’envoyer les gars pendant une dizaine de jours dans une bulle afin de les faire jouer en masse. Puis, il y a un retour à la maison (où les joueurs seraient testés) prévu entre chaque séquence d’action.

Mais maintenant, il semblerait que les choses aient changé en marge de la rencontre des gouverneurs d’hier.

Selon ce que rapporte Frank Seravalli, de TSN, le momentum envers les bulles serait moins important qu’avant.

Présentement, le plan serait de faire jouer les équipes dans leur ville respective. Tout le monde pourrait donc jouer dans sa ville et ne se déplacerait que pour les matchs à l’étranger.

Et évidemment, l’idée de la division canadienne est toujours à l’avant-plan.

C’est donc dire que le principe de la bulle ne semble vraiment pas plaire aux gars, qui veulent revenir à la maison le plus souvent possible et qui veulent jouer devant des fans.

À propos de cela, notez que selon le plan actuel de la LNH (qui peut changer), les chances de voir des amateurs seraient bonnes. À condition que les gouvernements des différentes provinces ou des États américains soient en accord, évidemment.

Rappelons à cet effet que, pour entrer au Centre Bell, une preuve de vaccination pourrait être demandée. Ça pourrait être long avant d’avoir des fans ici, encore plus avant de faire salle comble.

Pour favoriser les déplacements, la LNH aimerait faire comme au baseball et avoir des séries de plusieurs matchs tout au long de la saison.

Pour ceux qui ne savent pas comment ça marche, allez voir le calendrier 2019 des Jays, par exemple. Jouer un match dans une ville et quitter, en temps normal, ça n’existe pas. C’est toujours deux, trois ou quatre matchs de suite dans une ville.

À titre d’amateur de balle, je peux vous dire que cela favorise les rivalités et que cela limite les déplacements. C’est un concept qui est très cool et efficace pour jouer le plus de matchs possible, loin de la maison, dans un court laps de temps.

Et dans l’optique où le CH jouerait souvent à Vancouver, à Edmonton, à Calgary et à Winnipeg, limiter les déplacements serait idéal.

Et pour ce qui est du reste, on parle toujours d’une saison écourtée à 48, 56 ou 60 matchs – dans ces eaux-là, dans le fond. Le but est de commencer le 1er janvier et de finir en avril pour que la Coupe Stanley soit gagnée en juin/juillet et que la saison morte soit relativement normale.

Mais est-ce que ce serait au goût des proprios? Plusieurs d’entre eux rapportent qu’ils ne seraient pas en mesure de survivre advenant la matérialisation d’un tel plan.

Rien n’est évidemment coulé dans le béton et les choses ont le temps de changer. Mais pour l’instant, on parle du scénario le plus réaliste.

Sauf pour quelques propriétaires, évidemment.

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