Le play-in (comme dans la NBA) s’amène dans la LNH, affirme Simon Boisvert

Il y a quelques années, la NBA a instauré un tournoi « play-in » à ses séries éliminatoires.

Un concept extrêmement fascinant, qui a révolutionné la NBA. Je ne suis pas le plus grand fan de basketball, mais disons que « cette ronde qualificative » a attiré mon attention.

Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers avec le play-in, je vous explique.

Avant l’instauration de ce concept, comme la LNH, huit équipes par association participaient aux séries éliminatoires. Depuis, six équipes (par association) se qualifient pour le tournoi printanier après la saison régulière et quatre autres formations se bataillent pour les deux derniers rangs.

La septième position et la huitième position s’affrontent dans un match suicide. Le gagnant est qualifié et le perdant affrontera le gagnant de la neuvième et dixième place. Le perdant de ce match est évidemment éliminé et le gagnant du deuxième match prend possession de la huitième position.

Dans le plus récent épisode du balado Processus (podcast que je vous conseille tous, d’ailleurs), Mathias Brunet, Simon Snake Boisvert et Eric Hoziel ont parlé de ce play-in et à la 17e minute de la première heure de l’épisode, Boisvert a affirmé que le concept s’amènera éventuellement dans la LNH. Il n’a pas dit cela en exclusivité, mais il avait l’air pas mal convaincu que Gary Bettman et son groupe implanteront ça.

Ce serait un ajout de taille!

Ça permet de rallonger quelque peu la saison, augmenter l’excitation ainsi que les profits.

Cela permettrait aussi à quatre équipes de plus (sur 32) d’aspirer aux grands honneurs, même en n’étant pas qualifié parmi les huit meilleures de leur association à la fin des 82 matchs de saison régulière. Comment dire non à tout ce positif, Gary?

Si le play-in avait été instauré en 2023-2024, les Red Wings, les Penguins, le Wild et les Blues auraient eu une chance de participer aux séries de la Coupe Stanley. Ce ne sont pas des puissances, ce qui peut diluer le spectacle, mais bon.

Disons que ça peut faire place à des parcours cendrillons impressionnants. Des équipes terminant 9e ou 10e dans leur association et étant en feu au bon moment peuvent faire un bon bout du chemin.

Bref, je ne vois que du positif avec cette idée et j’aimerais effectivement la voir dans le circuit Bettman très bientôt. Espérons que le Snake dit vrai.

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