Le portefeuille d’un joueur de la LNH n’est pas si profond

Evander Kane a empoché près de 50 millions de dollars depuis le lancement de sa carrière, et il n’a pas terminé d’empocher le cash à une vitesse Grand V. Malgré un salaire astronomique, un casino de Vegas court après lui afin de récupérer les 500 000$ que le joueur lui doit. Il y a quelques années, Jaromir Jagr devait un gros montant à l’impôt (3 millions de dollars non payés), tout en ayant gaspillé 950 000$ en jouant en ligne. À ceux-ci, on peut ajouter Jack Johnson, qui a dû composer avec des parents qui ont dépensé sa fortune. Bravo à ceux-ci!

Tout ce brouhaha m’amène à ceci : le portefeuille peut donc se vider TRÈS rapidement chez les joueurs de hockey. Par exemple, lorsqu’un jeune joueur amorce sa carrière avec le salaire d’un contrat d’entrée, incluant quelques bonis, mais qu’il se ramasse dans la Ligue américaine, où il y joue quelques années à 70 000$, les bonis brûlent rapidement… Donc, si un joueur ne réussit pas à percer, et qu’il ne dépense pas convenablement, il court à sa propre perte.

Le site Swiss Habs a résumé un article du site The Athletic au sujet du portefeuille et des dépenses des joueurs, et disons que le salaire monstrueux vient avec de grosses sorties d’argent.

Marco Scandella est un exemple typique de ce type de scénario. À l’époque, donc de 2009 à 2013, le défenseur a joué 96 rencontres au sein de la Ligue américaine avant de faire sa place dans la LNH. Il était confiant d’amorcer sa carrière dans le grand show, mais ça n’a pas été le cas et l’argent n’a pas coulé autant. Au départ, tellement il était confiant, il s’est procuré une voiture à 50 000$… un achat un peu trop hâtif (il a fini par vendre son auto quelque temps après)

Le salaire moyen de la Ligue nationale est de 2,875 millions dollars avant la soustraction de la cotisation à l’escrow, la cotisation au fond de retraite et les impôts qui varient d’un état à l’autre ou d’une province à une autre.

On parle d’une variation entre 0 % à 13,35% au Texas, au Nevada, au Tennessee, en Floride, à Washington et en Californie. Au Canada, il est question d’un pourcentage variant entre 47,2 et 52,73%.

Ajoutons à tout cela, les dépenses pour les conseillers, les agents, les nutritionnistes ou les entraîneurs physiques. Sans omettre l’assurance-invalidité ainsi que l’assurance-vie.

Je ne suis pas ici pour les plaindre, mais pour préciser que les joueurs doivent faire attention à leurs dépenses et qu’ils doivent être bien conseillés.

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