Le prix pour se débarrasser d’Eriksson est très élevé

À Vancouver, c’est un secret de polichinelle : on aimerait bien que les Canucks réussissent à se débarrasser de Loui Eriksson et son lourd contrat pour laisser davantage la place aux jeunes.

Depuis quatre ans, le Suédois n’a pas réussi à justifier le salaire annuel de 6 millions $ qui lui a été consenti.

Bien entendu, Jim Benning a tenté de réparer son erreur en offrant l’ailier à des équipes capables d’assumer le reste du contrat.

Le problème, c’est que le prix à payer est élevé pour accorder cette faveur.

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Les équipes prêtes à prendre Loui Eriksson dans leur alignement ont demandé, en plus, un jeune comme Kole Lind, Brogan Rafferty ou Adam Gaudette.

L’enjeu pour les Canucks, c’est que Eriksson est sur le marché des transactions justement parce qu’un joueur comme Gaudette a émergé durant la dernière saison. Après une première année plus tranquille, l’Américain a obtenu 33 points en 59 rencontres en 2019-2020.

Bref, les homologues de Benning savent qu’il n’a pas le gros bout du bâton et ils tentent d’en tirer avantage. Et c’est correct, ça fait partie de la game.

Mais le DG des Canucks a le luxe d’être patient. Tout d’abord, parce qu’il ne reste que deux saisons au contrat d’Eriksson. Après la prochaine, son coût de rachat sera plus avantageux pour aller de l’avant.

Il est certain que, dans un monde idéal, il réussirait à échanger Eriksson plus tôt que tard. Mais la voie la plus sûre demeure, pour le moment, d’assumer cette erreur un an de plus.

À moins qu’il ne ficelle un pacte comme celui qui a permis à Ken Holland de se débarrasser de Milan Lucic, en allant chercher un autre joueur qui est un problème pour une équipe.

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