Eugene Melnyk a fait les manchettes à plusieurs reprises au cours des dernières années et rarement pour les bonnes raisons. Le propriétaire des Sénateurs est malaimé des partisans ottaviens et disons que la liquidation de ses joueurs vedettes au cours des dernières saisons (bien que payante au niveau hockey, à mon humble avis) n’a pas aidé sa cause.
Voilà qu’il est de retour dans notre fil d’actualité, cette fois parce qu’il poursuit un chroniqueur du Ottawa Sun, Rick Gibbons.
Gibbons aurait accusé Melnyk d’« être malhonnête, tentait de détourner de l’argent de sa propre fondation et aurait escroqué la fondation des Sénateurs d’Ottawa avec un loyer exorbitant. » (RDS) C’est en lien, rappelez-vous avec la dissociation de la Fondation des Sénateurs et l’équipe en tant que telle.
Le plaignant réclame un somme de 500 000 $.
Poursuite d'Eugene Melnyk pour diffamation https://t.co/NTbz3RPRKT
— RDS (@RDSca) October 13, 2020
Une étude de Charity Intelligence Canada avait avancé, l’été dernier, que Melnyk aurait réclamé des centaines de milliers de dollars en loyer à la fondation au fil des ans et que moins de la moitié des fonds amassés par cette dernière auraient servi à venir en aide à des causes qu’elle supporte. Gibbons en avait fait mention dans ses écrits.
Le Ottawa Sun a évidement supprimé les textes depuis leur publication et s’est excusé auprès du propriétaire des Sens.
Depuis sa séparation de l’organisation d’Ottawa, la fondation des Sénateurs a changé de nom pour devenir la Ottawa-Gatineau Youth Foundation.
C’est plate d’encore entendre parler du marché de la capitale canadienne en raison des histoires légales d’Eugene Melnyk plutôt que pour ce qui se passe au niveau hockey. Parce que oui, pour une rare fois, les Sénateurs ont fait des pas vers l’avant cette saison morte dans le but de redevenir une équipe compétitive.
Vivement le retour du hockey, qu’on puisse enfin voir cette jeune équipe progresser et gagner des matchs.