Le Québec s’est-il trompé au sujet de Jonathan Drouin?

Le Québec a-t-il surestimé Jonathan Drouin? Depuis son acquisition l’été dernier, je vante ses mérites, son talent unique et sa passion pour la game. Drouin réalise de plus grands tours de magie qu’Alain Choquette, mais jusqu’à présent, Choquette n’est pas en danger. Même s’il connaît une saison de misère, je continue de le défendre corps et âme lors de discussions avec mon paternel ou mes chums. J’utilise toutes les défaites du monde pour justifier ses performances peu éloquentes.

Bob Hartley l’a vivement critiqué hier, sur les ondes du 91.9 Sports, en citant que le Québécois était un babouneux de nature, qu’il était arrogant. Le coloré entraîneur n’a pas vraiment de trouble avec ça, pourvu que le 92 se présente sur la surface glacée pour jouer au hockey et non pour se traîner les bottines. L’attitude de Drouin démontre à quel niveau se situe celle du groupe. Hartley a terminé son discours comme lui seul peut le faire.

Enrico Ciccone a lui aussi décidé de frapper sur Jonathan Drouin. Il touche d’excellents points, dont celui-ci : « Si tu décides de ne pas te présenter sur la glace, tu fais juste mal à ton boss! »

Que Claude Julien ou Marc Bergevin fassent n’importe quoi, si un gars décide de ne pas se donner, ils n’y peuvent rien… même en changeant les trios ou en trouvant de nouvelles stratégies. Drouin est loin du jeu, il n’est pas impliqué dans le jeu, il se laisse glisser, il applique les freins lorsqu’il arrive dans le coin. En ce moment, c’est ça Jonathan Drouin.

Terminons cela avec un brin d’humour : Jonathan Drouin s’est incliné dans un match l’opposant à des petits Bruins.

Au moins, Drouin s’est amusé avec des kids…

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