Quand on parle de la défensive du Canadien, on ne parle jamais du cas de Karl Alzner. C’est normal : il n’a plus sa place en ville.
Le problème, c’est que le défenseur est encore sur le payroll du club. À 4.625 millions de dollars sous le plafond pour encore deux ans, il ne laisse vraiment pas beaucoup de marge de manœuvre à son DG.
L’échanger n’est pas une solution puisque personne n’en veut. À moins de retenir bien du salaire.
Quelle mauvaise signature…
Mais tant qu’à le payer pour qu’il joue sous d’autres cieux, Marc Bergevin aimerait probablement mieux l’envoyer du côté de Laval. Pourquoi? Parce que le DG juge qu’il ne sera pas un poison dans le vestiaire – il est vraiment gentil/leader, selon les dires de tout le monde qui a la chance de le connaître – et parce qu’il pourra de toute manière sauver près d’un million de dollars sur la masse en lui donnant un billet sur la ligne orange du métro.
La décision de racheter Karl Alzner sera faite en fonction de l'évolution de la masse salariale du Canadien d'ici le 8 octobre. Ce sera un calcul financier. Mais Bergevin ne croit pas qu'Alzner deviendrait "toxique" pour le Rocket en retournant à Laval pour une autre année.
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) October 1, 2020
Mais ultimement, il y a toujours l’option de le racheter. Et selon ce que rapporte Marc-Antoine Godin, la décision n’est pas encore finale. Elle pourrait se faire d’ici le 8 octobre prochain, soit dans une semaine.
Le fait qu’il n’ait pas subi le même traitement que Bobby Ryan ou Henrik Lundqvist ne veut pas dire qu’il restera, mais bien que rien n’est décidé encore.
Cependant, seulement 700 000$ seraient sauvés sur la masse en vue de la saison prochaine, qui sera écourtée, mais l’avantage sera tout de même intéressant lors des (trois) saisons subséquentes. Et comme on parle d’une (dernière?) saison où la marge de manœuvre financière est présente, il serait logique – mais tout de même étonnant – de le voir agir de la sorte.
Encore une fois, puisque le DG n’a pas peur d’enterrer une partie de son salaire à Laval, il faut s’attendre à le voir encore sur le payroll de la Flanelle en vue de la prochaine saison. Désolé, Karl.