Le règne de Quenneville à Chicago achève-t-il?

Si les Blackhawks étaient il y a quelques années considérés comme une dynastie qui faisait trembler tout adversaire, la situation est bien différente en 2018. Peu de personnes ont confiance en leurs capacités, en vue de la prochaine saison, alors qu’ils ont terminé au septième rang de la division Centrale, ratant les séries éliminatoires pour une première fois en 10 saisons.

La crédibilité de la formation en a pris un coup. Ils avaient été éliminés en quatre petits matchs contre les champions de l’Ouest, l’année d’avant, en première ronde.

Et au coeur de ce problème, celui qui risque le plus d’écoper est Joel Quenneville. La ligne est rendue TRÈS mince.

Après deux saisons décevantes, un mauvais début de campagne pourrait s’avérer fatal pour le vétéran entraîneur. Des bagues de la Coupe Stanley gagnées quelques saisons auparavant, ça n’achète pas les années futures si ça ne fonctionne plus.

Quenneville en est conscient, d’autant plus que le propriétaire Rockie Wirtz avait mentionné que des changements pourraient être à venir, selon les performances.

« En tant qu’entraîneur, tu peux te faire renvoyer à tout moment. Ça fait partie de la business. »

Il faut considérer le fait que ce n’est pas entièrement sa faute. Si l’équipe en est rendue là, c’est aussi en raison des décisions de Stan Bowman, qui a peu à peu démantibulé l’alignement gagnant qui était en place depuis des années.

Pourrait-il lui aussi perdre son travail? Pourrait-on décider de le renvoyer, à la fin de la prochaine saison, et d’offrir la chance au nouveau DG de décider du sort de Quenneville? Qui sait…

Ça reste à voir.

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