Le Rocket de Laval au sommet du classement de la LAH

Au cours des dernières années, le Canadien n’a pas eu droit à un club-école dominant. Que ce soit les Bulldogs d’Hamilton, les IceCaps de St. John’s ou le Rocket de Laval, la fiche globale depuis 2012 (début de l’ère Marc Bergevin et Sylvain Lefebvre) n’est pas extraordinaire.

On a beau dire que ce n’est pas la victoire qui prime dans la LAH (c’est le développement), mais se développer tout en gagnant des matchs est idéal.

Une seule fois, les IceCaps ont fait les séries sous Lefebvre. Mais sous Joël Bouchard, les choses changent. On se souviendra qu’à sa deuxième année à la barre du club, le Rocket était dans une intéressante course aux séries. La COVID-19 a finalement mis un frein à cette course.

Mais cette saison, le Rocket est passé à un autre niveau.

Il n’y aura pas de séries cette saison, ce qui est malheureux pour deux raisons. La première, c’est évidemment parce que les gars jouent sans but concret à la fin de la saison.

Mais la deuxième, c’est parce que le Rocket aurait clairement été du tournoi de la Coupe Calder puisque l’équipe de Laval est présentement au premier rang de la LAH.

C’est la première fois de son histoire que le Rocket de Laval (19-5-2) est au premier rang de la LAH. Cette saison, il a déjà été au sommet, mais à égalité avec une autre équipe.

Même s’il n’a pas joué hier, une défaite du club-école des Knights a consolidé la place du Rocket.

C’est donc en cette année où il n’y aura pas de champion que le Rocket a sa meilleure édition à vie. Au moins, cela donne quand même la chance aux jeunes de se développer, ce qui n’est pas une vilaine chose.

Joël Bouchard a réussi ce fait d’armes avec de nombreuses blessures qui ont réduit son effectif et, en début de saison, un énorme taxi squad. On doit aussi rajouter le lot de toutes les équipes, soit des rappels dans la LNH.

On doit donc féliciter l’entraîneur, qui effectue du boulot colossal, et ce, en dépit du fait qu’il a perdu Alex Burrows en tout début de saison et Marco Marciano pendant deux semaines.

À court terme, il ne doit rien avoir à envier à Dominique Ducharme à Montréal…

On se souviendra aussi qu’en arrivant à Laval, Cole Caufield avait vanté Bouchard, un entraîneur dont le travail est reconnu. C’est assurément un grand facteur dans l’équation.

Au cours des prochaines années, si cela peut se traduire en quelques joueurs qui atteindront la LNH, ce sera le début de quelque chose d’intéressant du côté de Laval.

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