Le Rocket de Laval est lui aussi décimé par les blessures

Si vous suivez ne serait-ce qu’un moindrement ce qui se passe chez le Canadien, vous savez bien qu’actuellement, le club est décimé par les blessures. Martin St-Louis doit construire une formation qui ressemble à un club de la LAH, et avec Cole Caufield qui ratera le reste de la saison, ça ne va pas en s’améliorant.

La bonne nouvelle, c’est que Caufield devrait être complètement rétabli en vue du prochain camp d’entraînement, comme l’affirme son agent Pat Brisson.

Mais clairement, comme le notait mon collègue Charles-Alexis Brisebois plus tôt aujourd’hui, les blessures sont un grave problème en ville. Je ne sais pas si c’est un problème au niveau du personnel de l’équipe, mais ce n’est pas normal de voir autant de blessés pour une deuxième saison consécutive.

L’autre problème, c’est que les blessures avec le grand club ont aussi des répercussions du côté de Laval. Parce que là-bas aussi, une épidémie de blessures frappe le club, et avec les nombreux rappels, ça fait en sorte que Jean-François Houle est peut-être encore plus mal pris que son homologue avec le CH.

Alors que le CH ressemble à un club de la LAH, le Rocket ressemble à un club de la ECHL. Pauvre Marc-André Bergeron, qui doit commencer à ne pas la trouver drôle avec les Lions de Trois-Rivières.

À court terme, il est impossible de renverser la situation, mais d’une façon ou d’une autre, Kent Hughes devra trouver le moyen d’acquérir des gars pour remplir des chandails, et ce, tant à Montréal qu’à Laval. Ce n’est pas normal qu’actuellement, seuls trois gars (dont un gardien) avec un contrat du Rocket jouent dans la ECHL : il y a tellement de blessés que la profondeur est beaucoup trop affectée.

Mon collègue Raph Simard a d’ailleurs pondu un papier hier soir sur la situation précaire à la ligne bleue, mais à l’attaque, ce n’est guère mieux.

Je ne sais pas si des équipes ont l’intention de placer des patineurs au ballottage dans les prochains jours, mais le CH pourrait être forcé d’en réclamer. L’équipe peut encore ajouter quatre contrats, et je pense qu’elle en ajoutera (au moins) un ou deux dans les jours à venir.

Sinon, lorsque la date limite approchera, ne soyez pas surpris de voir le CH acquérir de mauvais contrats ou des joueurs de profondeur simplement pour remplir des chandails. Pensez à un gars comme Tyler Pitlick la saison dernière, lui qui s’était amené dans la transaction qui avait envoyée Tyler Toffoli à Calgary.

Actuellement, le CH a un besoin criant de gars qui sont capables de tenir un bâton et de patiner. À ce point-ci, j’ai presque envie de dire que le talent est facultatif : si un gars peut remplir un chandail, il a une chance de rejoindre l’organisation.

On verra à 14h si des patineurs seront placés au ballottage, mais si c’est le cas, je m’attends à ce que le CH en réclame. Et au pire, le joueur réclamé pourra être renvoyé au ballottage dans quelques jours si les blessés reviennent au jeu, ce qui pourrait être le cas à Laval (et à Montréal dans le cas de Sean Monahan).

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