Le sérieux de Kovalchuk dans sa démarche

Suis-je le seul qui se réjouit du retour en Amérique d’Ilya Kovalchuk. Lors de son «premier» séjour, son explosion en a séduit plus d’un, dont moi. D’ailleurs, lors de ses moments avec les Devils du New Jersey, il a atteint la finale de la Coupe Stanley en 2011-12. Lors de cette épopée, on parlait de douleurs majeures au dos, mais Kovy a tout de même dansé pendant ce printemps. Il a cumulé 19 points en 23 joutes. Excellente contribution. Enfin bref, je l’aime.

Puis, de voir Kovalchuk s’entraîner de façon aussi intense pendant cette période estivale, ça indique que le gars prend son retour TRÈS au sérieux. Il est dédié et déterminé à devenir l’un des acteurs principaux chez les Kings de Los Angeles. Lui, il ne vise pas de second rôle ou un rôle de figurant. D’entrée de jeu, il veut contribuer au succès de sa nouvelle formation.

Les raisons de sa retraite hâtive pour rentrer chez lui en Russie sont toujours nébuleuses encore aujourd’hui. Pour moi, il y a une anguille sous une grosse grosse roche. Mais bon, cette histoire appartient désormais au passé. Un nouvel épisode «Kovalchuk» s’entamera en septembre prochain et je demeure convaincu que celui-ci sera encore très succulent. Je m’attends à un retour aussi marquant que celui exécuté par Alexander Radulov avec le Canadien.

Imaginez le duo Kopitar-Kovalchuk, il fera des flammèches. Kopi sera encore meilleur avec un joueur de la trempe de Kovalchuk à sa gauche. La seule saison où le numéro 17 n’a pas marqué au moins 30 buts, c’est lors de sa première campagne dans le show. Cette année-là, il en a enfilé 29 en 65 rencontres. Au sein de la KHL, il a inscrit 31 et 32 buts lors de ses deux dernières campagnes. À 35 ans, il est au sommet de sa forme et n’a jamais été aussi bien mentalement.

Bref, un dossier que je suivrai de très près.

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