Un homme comme cheerleader au Super Bowl, j’adore. C’est une excellente nouvelle puisque les emplois ne devraient pas avoir de sexe. Nancy Audet et Chantal Machabée, par exemple, ne sont pas des femmes qui excellent dans un monde de testostérone. Non. Elles excellent dans leur boulot point. Elles ne sont pas parmi les meilleures des femmes journalistes, mais parmi les meilleurs de leur profession. Tout ça me guide vers le cheerleader masculin qui aura la chance de se démarquer avec les cheerleaders femmes qui dominent ce sport outrageusement.
The Super Bowl will have male cheerleaders for the first time ever: https://t.co/sIkio3fjFX pic.twitter.com/B1X7tSoWBW
— Esquire (@esquire) January 29, 2019
Un journaliste du Daily Caller a d’ailleurs lancé ceci au sujet de Quinton Peron, cet homme qui torche comme cheerleader. Une phrase typique des gens qui jugent le travail des femmes au sein des médias sportifs. Je me répète : où c’est écrit que ça prend un sexe ou l’autre afin de pratiquer un métier?
Vous savez où sont les hommes pendant les matchs de football? Que ce soit sur le terrain, en train de jouer ou en train de boire de la bière. Ils ne sont pas du genre à appartenir aux cheerleaders.
Ce monsieur semble peut-être oublier que le cheerleading a été principalement exécuté par des hommes jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. La NFL a instauré les pom-poms girls au milieu des années ’50 et ses femmes sont rapidement devenues un produit «marketing»… Puis, ce n’est pas rare que des rumeurs au niveau harcèlement fait envers elles font surface.
Bref…
Même si une énième présence des Patriots de la Nouvelle-Angleterre au Super Bowl en dérange plus d’un, il n’en demeure pas moins que Tom Brady reste Tom Brady… et qu’il se fera peut-être voler la vedette par Quinton Peron, qui fait partie de l’équipe des cheerleaders des Rams. Bon succès à sa troupe et lui!