Depuis son arrivée à Montréal, Ilya Kovalchuk dynamise l’attaque du Canadien. Il s’est rendu indispensable et pourrait reconstruire sa valeur en vue d’une transaction qui le ferait passer aux mains d’une formation qui a des chances de gagner.
Voilà un refrain que vous êtes probablement tanné d’entendre, non? Mais pourtant, c’est bel et bien le cas.
Signé parce que les blessés étaient trop nombreux chez le Canadien, Marc Bergevin a été en mesure de lui garantir un poste important et des minutes de qualité sur l’avantage numérique.
Toutefois, on peut se demander ce qui adviendra du Russe quand les blessés seront de retour. Ces derniers sont des joueurs moins talentueux, mais ils auront un rôle plus important dans le futur, soit au moment où le Canadien sera en mesure de (tenter de) gagner.
Voilà pourquoi leur donner du temps de jeu de qualité, notamment en power play, est une idée qu’il faut explorer. Mais doit-on le faire au détriment du temps de jeu de Kovalchuk?
Disons que tout le monde est en santé et que, tel que souligné par Martin Lemay, Phillip Danault ne joue pas en avantage numérique afin de s’assurer de pouvoir le faire jouer dès le retour à cinq contre cinq. Jonathan Drouin, Brendan Gallagher, Nick Suzuki, Tuna Tatar, Max Domi et Jesperi Kotkaniemi passent devant Kovalchuk.
Disons qu’on ajoute même un Ryan Poehling afin de lui donner de l’expérience, il reste tout de même une place, compte tenu du fait que Claude Julien ne joue qu’à un défenseur.
Dans cette optique-là, avec un homme en plus, il pourrait tout de même se mériter un poste à cinq contre quatre puisque le talent n’est pas exactement présent au sein de l’équipe.
Mais à forces égales? À Julien de voir selon les performances des hommes.