Chaque saison, le Trophée des présidents est remis à l’équipe qui accumule le plus de points lors de la saison régulière.
Cette année, ce sont les Rangers de New York qui ont mérité « l’honneur ».
Le problème? Depuis plusieurs années, l’équipe qui remporte le Trophée des présidents n’est pas en mesure de gagner la Coupe Stanley.
C’est quand même assez flagrant : depuis que les Hawks ont gagné ledit trophée et la Coupe Stanley lors de la même saison en 2013, aucun club n’a été en mesure de répéter l’exploit.
Ça fait quand même un bout… Et ça cadre avec le format des séries qui a été modifié il y a 10 ans :
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Les Rangers sont « passés proche » à deux reprises.
Ils se sont rendus en finale de conférence en 2015… Et ils viennent de perdre (en finale de conférence) contre les Panthers de la Floride.
Mais dans tout ça, il y a quelque chose qui est assez facile à comprendre : même si un club domine lors de la saison régulière, au fond… Ça ne veut pas dire qu’il est assuré de soulever le gros trophée en bout ligne.
En séries, c’est différent parce que la game n’est pas pareille. Les systèmes défensifs sont plus serrés, il y a moins d’espace sur la glace…
Et c’est surtout là qu’on voit la vraie nature de chacune des équipes qui participent à la danse printanière.
Évidemment, les différentes formations doivent aussi performer en saison régulière pour s’assurer d’une place en playoffs.
C’est important ça aussi.
Cela dit, est-ce qu’on peut blâmer le « nouveau » format des séries pour expliquer la situation?
La question se pose parce qu’année après année, on voit de gros clubs s’affronter lors de la première ronde et c’est sûr que ça change l’image des séries chaque saison.
Reste que ça prouve aussi qu’il y a une belle parité dans la Ligue nationale (parmi les clubs compétitifs).