L’entraîneur d’Ivan Demidov est critiqué en Russie pour son traitement des jeunes

Au dernier repêchage, le Canadien a sélectionné Ivan Demidov au cinquième rang de l’encan. Le CH espère que le jeune Russe, qui est bourré de talent, sera un morceau important dans le top-6 de l’équipe à long terme.

Ce n’est pas pour rien que certains le voient carrément parmi la crème de la crème des espoirs de la LNH, après tout.

Cela dit, étant donné que Demidov a un contrat en Russie pour la prochaine saison, le scénario le plus probable est de le voir demeurer dans son pays natal en 2024-25. Ce n’est pas coulé dans le béton (surtout que la réalité a changé en Russie), mais c’est le plus probable.

S’il n’a pas la chance de jouer régulièrement dans la KHL, par exemple, on peut se demander si le CH va brasser le dossier.

Cela dit, même s’il obtient du temps de jeu dans la KHL, c’est sous les ordres de Roman Rotenberg, l’entraîneur du SKA, que ça se fera. Et récemment, un article dans Sport24 (un média russe) a critiqué Rotenberg pour ses façons de faire avec les jeunes.

On lui reproche de tasser les jeunes prometteurs pour faire place à des vétérans… possiblement en lien avec le fait que les jeunes ont l’intention de quitter pour l’Amérique éventuellement.

Le texte en question évoque le cas de Dmitri Buchelnikov, un espoir des Red Wings qui, même s’il a été comparé à Artemi Panarin par Rotenberg, n’a jamais vraiment obtenu la chance de se faire valoir dans la KHL. Et ce, même s’il a bien fait dans les quelques opportunités qu’il a pu obtenir à ce niveau.

À Philadelphie, où on a suivi le cas de Matvei Michkov avec beaucoup d’attention, la conclusion est sensiblement la même : à l’âge de 17 ans, Michkov n’a jamais eu une réelle chance de faire sa place dans la KHL… et certains se demandent même si John Tortorella sera un meilleur entraîneur pour le jeune que ne l’était Rotenberg.

Rien de moins.

Cela dit, les dernières semaines laissent présager un peu d’espoir. Le SKA a laissé Michkov faire le saut en Amérique, et on peut se demander si ça a pu changer l’approche de Rotenberg auprès des jeunes.

Et si ça n’a pas été le cas, j’imagine que le Canadien ne restera pas les bras croisés à laisser son espoir poireauter en Russie : il essaiera probablement de l’amener plus tôt que prévu en Amérique.

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