Leon Draisaitl considère la saison des Oilers comme un échec

Je ne sais pas pour vous, mais je n’ai pas oublié les propos de Giannis (Bucks de Milwaukee) après l’élimination des siens.

En gros, son club a perdu en première ronde (même si Milwaukee avait fini au premier rang) et il avait affirmé, quand il a été questionné sur le sujet, que la saison des siens n’était pas un échec pour autant. Pourquoi? Parce qu’il bâtissait vers l’avenir.

Je comprends ce qu’il veut dire, mais quand tu perds de la sorte, c’est un échec.

Et surtout, je crois qu’il n’avait pas le droit de dire que Michael Jordan, l’un des plus grands gagnants de l’histoire, n’avait pas échoué quand il ne gagnait pas le titre de la NBA une année donnée. Est-ce qu’il a regardé The Last Dance, pour vrai?

Bref. Tout ça pour dire que de voir une vedette se dédouaner de la sorte a fait mal à mon coeur de compétiteur. La défaite des Bucks n’était pas la fin du monde, mais c’était quand même un échec.

Je ne comprends pas comment on peut penser l’inverse.

Vous comprendez donc que j’ai été satisfait de voir que chez les Oilers d’Edmonton, la défaite ne passe pas. Là-bas, on semble penser que la saison du club était un échec.

Après tout, l’an passé, les Oilers ont atteint la finale de conférence de l’Ouest. Cette année? Cela n’a pas été fait.

Le club a donc fait moins de chemin que lors de l’année d’avant, ce qui se veut un échec. Ce n’est pas le plus gros échec de l’histoire du monde du sport, mais c’est quand même un constat d’échec.

Et ça, on le reconnait à Edmonton. Leon Draisaitl est conscient du fait que c’est un échec, ce qui vient de se passer. On sent aussi qu’il a mal et qu’il n’attendait pas que ça pour aller au Championnat du monde.

Et ce n’est pas comme si les Oilers étaient les grands favoris comme les Bucks. Ce n’est pas non plus comme si les Oilers avaient perdu contre des pieds de céleri puisque Vegas a un gros club.

Mais les gars savent que la chaîne a débarqué.

Après tout, on pourrait aussi parler de Vincent Desharnais, qui n’est pas exactement satisfait du résultat final. À Edmonton, on se rend compte qu’il est temps de commencer à gagner plus tôt que tard.

Personne n’a dit que la saison n’était pas un échec, donc. Au Canada, même si on ne gagne pas la Coupe, on comprend son importance.

On va s’entendre pour dire que les Oilers avaient ce qu’il faut, sur papier, pour se rendre jusqu’au bout. Après tout, les deux meilleurs joueurs du monde (ou deux des meilleurs, du moins) y évoluent.

Mais ils sont mal entourés. Evander Kane, par exemple, n’a pas joué comme l’an passé… et ça a fait la différence, je crois.

P.K. Subban est d’avis que le club se doit de s’engager vers la victoire – et il a raison. Les petits détails n’ont pas été effectués (comme jouer défensivement, par exemple) par la formation de l’Alberta, qui a mis sa saison entre les mains des arbitres.

Disons que ce n’est pas la stratégie du siècle.

C’est donc dire que les Golden Knights, pour la quatrième fois en six ans, passent en finale de l’Ouest. Le 31e club de la LNH pourrait bel et bien affronter le 32e club de la LNH si le Kraken prend la mesure des Stars ce soir.

Et si Dallas passe… il fera chaud pour couvrir le carré d’as de la LNH.

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