Depuis quelques années, les Oilers misent sur un véritable monstre à deux têtes avec Connor McDavid et Leon Draisaitl. Les deux attaquants font partie de l’élite de la LNH, et difficile de dire qu’ils ne font pas leur part pour que les Oilers connaissent du succès.
Les deux gars engrangent les points avec une facilité déconcertante.
Cela dit, même si McDavid semble être à Edmonton pour y rester, ça semble moins certain pour Draisaitl. Le départ de l’Allemand, dont le contrat vient à échéance dans un an, semble plus probable.
Dans les dernières semaines, des rumeurs l’ont notamment envoyé à Boston et à San Jose.
Or, lors du plus récent épisode de Tellement hockey (Radio-Canada), Marc Antoine Godin s’est posé la question suivante : si ce n’est pas Boston ou San Jose… pourquoi pas Montréal?
Un peu comme quand Jeff Gorton avait signé Artemi Panarin à gros prix à New York, en gros.
Et ce qui est intéressant, c’est qu’à 29 ans, Draisaitl ne sera pas un joueur trop vieux. Évidemment, s’il signe un contrat de sept ans (la durée maximale permise pour un joueur qui signe avec une nouvelle équipe), il risque d’être surpayé un brin à la fin de son contrat, mais pour un gars qui peut inscrire 100 points en claquant des doigts, c’est un risque qui se tient.
Et en plus, il n’est pas un petit joueur, lui qui mesure 6 pieds et 2 pouces et qui pèse 208 livres. Il pourrait être une solution pour ceux qui trouvent que le CH manque de gros bonshommes à l’attaque.
La question, c’est de savoir s’il serait intéressé par l’idée de venir à Montréal. Or, dans un an, l’idée de jouer avec un jeune noyau en plein essor pourrait être alléchante pour lui, surtout si les jeunes continuent de progresser la saison prochaine (et que Geoff Molson est prêt à casser son petit cochon pour répondre à ses demandes salariales).
Ce sera donc à surveiller… mais si le CH veut y aller d’un coup de circuit dans un an et que Draisaitl devient bel et bien joueur autonome, ce serait une signature qui aura bien du sens.