Les Blackhawks sauront-ils se relever ?

La dernière saison n’a pas été facile à Chicago. Pour la première fois en 10 années, les Blackhawks n’ont pas participé aux séries éliminatoires.

Évidemment, toute bonne chose a une fin : il fallait donc bien que cela arrive à un moment donné.

La blessure qu’a subie Corey Crawford a évidemment fait mal à la formation de l’Illinois. Le cerbère avait littéralement porté son équipe sur ses épaules avant ses pépins physiques, présentant une fiche de 16-9-2, une moyenne de buts alloués de 2,27 et un taux d’efficacité de ,929%.

Ne nous voilons pas la face : le départ d’Artemi Panarin n’a pas aidé la cause de la troupe de Jonathan Toews. Tandis que le premier cité faisait la pluie et le beau temps à Columbus, Brandon Saad n’a vraiment pas performé à la hauteur des attentes à Chicago.

Bref, quelques petits changements ont été opérés durant la saison morte, mais suffiront-ils afin de ramener l’équipe en séries éliminatoires ?

Stan Bowman a signé Chris Kunitz, Cam Ward et Marcus Kruger durant la saison morte.

Tout d’abord, les ajouts de Kunitz et de Kruger viendront renforcer le bottom 6 de l’équipe.

Quant à Cam Ward, il assurera le rôle de police d’assurance, dans le cas où Crawford n’est toujours pas prêt au début de la saison. Par contre, l’ancien gardien des Hurricanes n’a pas connu de très bonnes saisons depuis quelques années, ce qui laisse place à beaucoup de scepticisme…

Toutefois, les Hawks ont encore de très beaux morceaux dans l’alignement. Les Kane, Toews et Keith sont toujours présents et il est très probable qu’ils rebondissent la saison prochaine.

Alex DeBrincat est un autre joueur qui a reçu énormément d’attention, lors de la dernière campagne. Sa saison recrue a été remarquable, affichant une récolte de 52 points en 82 matchs. Il sera assurément un pion important dans le futur.

Attention à la guigne de la deuxième année, néanmoins… 

Le gros point d’interrogation reste la défense. Outre Keith et Seabrook, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, surtout que le dernier cité régresse d’année en année. Alors, certes, Erik Gustafsson a montré de belles choses durant le dernier exercice, mais les autres arrières du groupe ont encore des choses à prouver…

Une mauvaise saison n’est pas une fatalité, mais ça pourrait bien le devenir si les Hawks rataient encore une fois le bal printanier, l’année prochaine.

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